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50mm, focale à tout faire : mythe ou réalité ?

On parle souvent du 50mm comme d’une focale à tout faire, la focale qu’il faut absolument avoir, que c’est le standard pour faire du portrait, qu’on devrait commencer par utiliser que ce caillou-là car ça nous fera devenir bien meilleur photographe. Mais qu’en est-il réellement ? Pourquoi en parle-t-on autant ? Pourquoi est-il considéré comme un must-have ? Alors, mythe ou réalité ? Quelques éléments de réponse en partant d’affirmations vues régulièrement sur les fora.

Focale à tout faire.

Oui, mais non, on peut faire de tout avec n’importe quelle focale, si je veux faire du paysage au 500mm, je ferai du paysage au 500mm (d’ailleurs je n’en ai pas mais si vous voulez m’en offrir un, c’est un f4 Canon qui m’intéresse), c’est comme ça, et si je veux faire du portrait non-académique avec des déformations de ouf, je ferai mon portrait au 10mm (mais je ne le publierai pas, parce que ça craint trop). Par conséquent, oui, c’est une focale à tout faire, mais c’est comme toutes les autres focales, il suffit de savoir s’en servir pour savoir quoi en faire. Cependant, c’est vrai que sur plein format, c’est une focale ayant un angle de champ ni trop grand ni trop petit, qui est assez agréable à utiliser… Puis, voir paragraphe sur l’APS-C plus bas. (putain, quel teasing !)

L’optique à portrait par excellence

Ceci est une connerie sans nom, bon, j’exagère un peu, c’est rigolo de faire du portrait au 50mm, mais ce n’est pas la seule optique pour le portrait, comme je le disais plus haut, n’importe quelle optique permet de tout faire et donc du portrait aussi, le principe est qu’il faut éviter de trop déformer le sujet (quand un cherche à faire un portrait académique) pour cela, on va se positionner entre 2 et 3 mètres du sujet puisque c’est la distance qui permet d’éviter les déformations, sauf que du coup, ben, comme on ne zoome pas avec les pieds on garde toujours le même cadrage.

C’est pour ça que quand on veut faire un portrait serré, on prendra une focale plus longue afin de rester dans notre zone à 2/3m du modèle pour éviter de donner un gros nez à notre si joli modèle. Inversement, lorsque l’on veut faire un portrait en pieds (et non pas de plein pied – ou plus correctement de plain-pied – comme on peut le lire régulièrement aussi, tel un appartement qui n’est pas en duplex ou une maison qui n’aurait pas d’étage – d’ailleurs, une maison sans étage, c’est triste non ? – longue parenthèse, longue, longue… ok, j’arrête et je me concentre sur le sujet), on va prendre une focale plus courte pour rester à notre distance préférée (imposée plutôt).

Du coup, oui, c’est une optique à portrait mais si on reste dans l’académique, uniquement pour faire du plan taille ou du plan américain sur full frame, un poil plus serré quand on a un APS-C.

Et justement sur APS-C ?

Et bien oui, c’est là que le bât blesse (mon teasing vous a fait de l’effet non ?), sur APS-C, c’est tout sauf une focale à tout faire, elle est longue, ouverte, mais longue, tellement longue, plus longue que ma parenthèse de tout à l’heure et à l’heure actuelle, la plupart des gens ayant un appareil photo reflex a un capteur aps-c, parce que c’est moins cher. Je ne me risquerai pas sur des comparatifs aps-c vs ff par rapport à la focale pour éviter de me faire casser la gueule par tous les photographes du coin, du coup, je vais donner l’angle de champ et si vous voulez savoir à quoi ça correspond, vous avez qu’à prendre le rapporteur de votre gosse et faire un petit schéma comme celui-ci :

Un 50mm sur 24x36mm c’est un angle de champ de plus ou moins 45°, sur aps-c, c’est entre 28° et 30° selon la marque. Comme je le disais si vous avez pris votre rapporteur, c’est un angle de champ assez minime et on s’en sort avec un petit téléobjectif et non plus avec un objectif à champ standard. (Ceci dit, on pourrait disserter des heures sur qu’est-ce qu’une focale standard, et vous avez raison, et j’avais commencé à le faire, mais c’est trop casse-gueule, je vais pas risquer une expédition punitive pour les dix mecs qui nous suivent régulièrement.)

C’est une focale fixe et les focales fixes ça booste la créativité parce qu’il faut zoomer avec ses pieds

Je suis à peu près d’accord avec cette affirmation, elle permet de se déplacer et de ne pas être fainéant et du coup, on ne reste pas le cul sur une chaise au même endroit à zoomer et dézoomer, et on peut même dire que ça fait perdre de la graisse et que c’est bon pour le cœur : les focales fixes devraient être remboursées par la Sécu pour le coup.

Toutefois, pour un photographe expérimenté et pas trop flemmard le fera de base, c’est compris dans son package intellectuel, que ce soit avec une focale fixe ou un zoom, ce sera un mec qui saura se placer en fonction de la lumière donc, oui, ça peut être formateur pour un débutant, mais ça ne boostera pas la créativité. On peut aussi expliquer à un débutant possédant un zoom qu’il faut bouger avec ses pieds en fonction de la lumière, s’il dit qu’il a un zoom et qu’il bougera pas, il n’ira pas bien loin et se limitera aux photos de son chat, comme on voit souvent (trop souvent, j’en peux plus de ma timeline FB rempli de chats, ça me casse les bonbons, j’ai juste envie d’en prendre deux et de leur mettre un pied dans le cul pour m’en faire des chaussons).

C’est une optique avec une grande ouverture.

Oui, mais comme sur tous les objectifs à grande ouverture, tu dois fermer un peu pour récupérer du piqué (PIQUEEEEEE, encore un mot inventé par les photographes et pour les photographes qui signifie : impression de netteté, c’est un terme qui désigne quelque chose de subjectif, ça veut rien dire quoi) parce que c’est un peu mou à pleine ouverture (mou = l’inverse de piqué ben oui, tant qu’à y être autant trouver des mots imagés pour traduire une absence de netteté subjective, ce qui veut rien dire non plus). De toute façon, à pleine ouverture, on se retrouve avec une profondeur de champ si réduite qu’un pet de mouche nous fait louper notre mise au point, donc, sauf si vous avez du temps à perdre, fermez un peu. Pour donner un ordre d’idée, à 2 mètre, un 50mm à F1.8, on a une profondeur de champ de 9cm, soit juste assez pour avoir du nez aux oreilles de net, alors si on a légèrement bouger ou un léger front focus ou back focus (mise au point automatique décalé vers l’avant ou vers l’arrière) et ben de suite, tu l’as dans le baba, donc avec ces focales, on ferme un petit peu (F2.8, c’est bien pour commencer).

D’où viennent ces affirmations gratuites ?

Avant l’apparition en kit des zooms, l’objectif qui était vendu avec le boitier était le 50mm, mais pourquoi ? Tout simplement parce que c’est un caillou facile à produire, qui a fait ses preuves et dont la formule optique – qui n’a que très peu changé au cours du temps – a une faculté à produire une netteté assez élevée ainsi qu’une grande ouverture et le tout sans se fatiguer à réfléchir avec des calculs ignobles pour les ingénieurs.

C’est en partie à cause du fait que c’était l’objectif vendu avec le boitier que l’on continue de parler de cette focale très (trop?) régulièrement sur les fora (ouais, je dis fora pour me la péter et rappeler à tous que j’ai fait du latin !) et de vieux photographes tous décrépis nous ressortent qu’avec leur SRT 101, il n’avait que le 50mm et qu’ils étaient heureux et ben on s’en fout. Aujourd’hui, ça veut plus rien dire, à l’époque avec ton SRT 101, t’avais pas de thune pour t’acheter d’autre caillou, tu faisais avec ce que tu avais mais tu bavais sur les magazines de matos photo en espérant avoir un super zoom.

Et le prix ?

Et le prix ? ben, c’est une misère pour le premier prix, c’est aussi ce qui fait que les gens te disent que c’est une optique géniale, le must-have, ben oui, 100 balles pour une optique (version f1.8, entrée de gamme) c’est peu commun et très peu cher comparativement à un objectif moyen. Cependant, ce ne sont pas non plus de très bonne optique, ni des objets donnant des rendus d’exception. On ne peut donc pas les comparer à une très bonne optique à plusieurs milliers d’euros, c’est sûr que les différences existent (AF, ouverture, netteté, construction, prise en main, ergonomie…).

Pour conclure

Elle coûte une centaine d’euros, tu peux aller l’acheter si ça te fait plaisir et ça fera un caillou de plus dans ton sac, il faudra juste apprendre à t’en servir et connaître ses limites ainsi que ses fonctions. Mais de là à dire que c’est une focale à tout faire et obligatoire dans le fourre-tout du photographe, non, c’est une optique assez spécialisé en fin de compte et qui plus est difficile à prendre en main.

Bref, vous m’aurez compris, j’en ai marre de ces vérités gratuites et pour la plupart fausses.

Des bisous !

Le manuel du savoir écrire, par Octave Mirbeau

Voici un article d’Octave Mirbeau paru dans Le Figaro du 11 mai 1889.

Réflexion toujours criante d’actualité et ô combien applicable à la photographie d’aujourd’hui ! Internet et les réseaux sociaux ont remplacé la presse écrite mentionnée ici mais la vérité reste toujours la même.

Je vous laisse découvrir par vous-même :

« Je lisais, ces jours derniers, un fort beau livre : Un caractère, de M. Léon Hennique. C’est l’histoire d’un gentilhomme né pendant la Révolution, mort de nos jours, d’âme fière, de cœur tendre, de sensibilité délicate, qui conserve, purs de toute pénétration moderne, les croyances de sa jeunesse, les préjugés de sa race, et dont la vie intérieure, troublée, meurtrie, se déroule pathétiquement, à travers le siècle. Du fond du château où l’enferma la douleur, où le retient la hantise de sa femme morte, en pleines joies d’amour, et revivante en lui âme et chair, par la tension continue des regrets, par la mystique hallucination des souvenirs ; du fond de ce château, par lui peuplé de mille richesses des temps disparus, où s’avive son culte, où se fortifie sa fidélité, il voit passer le siècle : les dynasties, les révolutions, les modes, les progrès, les batailles, les œuvres, les hommes. Et tout cela passe, se succède parallèlement à lui, sans que jamais il s’y mêle, sans que rien vienne le distraire de sa solitude, cela passe dans l’effacement, dans le raccourci de choses lointaines, de figures voilées, avec la presque intangibilité des fantômes.

Tel est, dépouillé de ses épisodes essentiels, de ses détails charmants ou douloureux, de sa riche parure d’art, ce très curieux livre. Il représente une somme considérable d’efforts, dénote une peu commune intelligence, l’habitude des pensées graves, des hautes spiritualités, l’amour du grand, du tendre, de l’inconnu, qui est dans la vie. Le style en est délicatement ouvragé, amoureusement ciselé — pas simple, non, mais ramené à l’expression suggestive, au verbe profond — et puissant aussi dans son élégante harmonie, évocateur dans son mystère, inquiétant, parfois. Une œuvre rare, enfin, où sont d’admirables pages, et comme il en paraît peu dans le cours d’une année.

Eh bien, cela est très mélancolique à dire, ce livre est passé presque inaperçu, de même que, l’an dernier, Pœuf, ce petit chef-d’œuvre de grâce et d’émotion, qui restera, malgré le dédain de la critique, l’un des plus attachants, l’un des plus exquis récits de ce temps. Pourtant M. Léon Hennique n’est plus un inconnu dont la découverte soit à faire. Ce n’est point un débutant inquiet, irrésolu, qui recherche et marche en tâtonnant, à la remorque d’une école ou dans l’ombre d’un maître. Débarrassé des influences inévitables qui pèsent sur les commencements d’un écrivain, son talent s’est dégagé. Il a grandi dans l’air libre, poussé des branches robustes et fleuri de belles fleurs. De plus, M. Léon Hennique a passé par le théâtre qui fait les renommées rapides et universelles. Sa Mort du duc d’Enghien, récemment représentée au Théâtre Libre, avait même beaucoup réussi. Le dramatique sobre et fort de ces vivantes scènes intéressa, remua les plus glacés, les plus prévenus, ceux-là qui, par parti pris contre les tentatives artistes de ce théâtre, dénigrent à l’avance toutes les pièces qu’on y joue, et qu’ils appellent des œuvres de contrebande. On pouvait donc espérer que M. Léon Hennique était désormais sorti de l’ombre.

Hélas ! quelques mois à peine séparent la représentation de La Mort du duc d’Enghien de l’apparition d’Un caractère. Et le silence est revenu. Non pas tout à fait le silence, car cette œuvre charmante a été, par deux ou trois vénérables chroniqueurs, traitée d’incompréhensible, sans doute parce qu’elle s’élève au-dessus des pauvres conceptions, des platitudes ordinaires du roman. Quant à l’auteur, il a été jugé d’un mot : on a dit que c’était un « fumiste », parce que l’on ne sent en lui d’autres préoccupations que celle de se satisfaire, « de se plaire », ainsi que le recommandait fièrement M. Barbey d’Aurevilly. Je crois que les vénérables chroniqueurs ont été un peu loin et que cette opinion mérite d’être corrigée. M. Hennique, pas plus que M. Huysmans, que M. Élémir Bourges, et d’autres encore de la même race, n’est pas à proprement parler ce qu’on appelle un « fumiste » . C’est tout au plus un ignorant, j’entends qu’il ne se rend pas un compte exact de ce que doit être, de nos jours, un véritable écrivain. Il n’est pas dans le mouvement moderne, voilà. Pour M. Hennique, un véritable écrivain doit écrire ; il doit surtout n’attendre satisfaction et succès que de ses livres. C’est là une erreur grave, assurément, et qui retarde, par trop de candeur, sur le siècle. Nous avons marché, que diable ! La littérature est devenue, aujourd’hui, un métier très compliqué, très en dehors, où la force du talent, la qualité de la production ne sont rien, où la mise en scène spéciale et continue de la vie de l’auteur est tout.

Il ne s’agit plus de créer une belle œuvre, il faut savoir s’organiser une belle réclame. Et cette réclame savante, raffinée, ne portera pas directement sur les livres, ce qui serait grossier et ne contenterait personne ; elle englobera les choses étrangères au travail littéraire et se diffusera, de préférence, sur les sports qu’un homme bien né est susceptible de pratiquer. Je me permettrai d’indiquer à M. Léon Hennique, dont la naïveté me navre, quelques-uns des moyens les plus utilement employables. Ils dérivent tous d’une nouvelle opération de l’esprit que nos meilleurs psychologues ont baptisée de ce nom : « le déquintuplement » . C’est à la portée de tout le monde, quand on a beaucoup de courage et une absence complète de dégoût. Auparavant je crois utile de poser un axiome d’où découle toute la philosophie de la réclame moderne :

Le ridicule n’existe pas. Ceux qui, pénétrés de cette vérité, osèrent le braver en face, conquirent le monde.

Pour être un véritable écrivain, la première condition est, non point de dérober sa vie jalousement à la curiosité du public, mais de l’ouvrir toute grande, de permettre qu’on y entre, non seulement par la porte, mais par les fenêtres, par les lucarnes, par les soupiraux, par les fentes des murs. Il est indispensable que votre mobilier soit minutieusement décrit, tous les trois mois, et, chaque fois, différemment. Naturellement, ce ne seront que meubles de prix, d’une incomparable ancienneté, bibelots rares, étoffes suggestives, souvenirs de voyage, cadeaux qui font rêver, toutes choses d’ailleurs que vous n’avez pas. Vos tableaux — qui ne sont pour la plupart que de méchantes photographies — seront signés Rembrandt, ou Mantegna, ou Carpaccio, ou Fra Lippi, ou bien Detaille, Bonnat, Henner, avec quelques Claude Monet, quelques Degas, quelques Burne-Jones ça et là, car il en faut de toutes les écoles et pour tous les goûts.

On parlera aussi de vos divans « profonds comme des tombeaux » et de vos chers livres interfoliés de notes exquises. Ah ! si exquises ! Vos tapis seront vivement célébrés, et l’on dira quelle est votre fleur favorite, une fleur très pâle, mourant comme une âme, dans un vase. Et parmi toutes ces beautés évolueront des jeunes gens, poètes en espérance, apprentis littérateurs, qui vous appelleront « le maître », et que vous dirigerez, chaque soir, vers les bureaux de rédaction, chacun chargé par vous d’y jouer son petit air de flûte en votre honneur.

Chaque fois que vous vous déplacerez, vous ferez annoncer cet événement considérable dans tous les journaux. Il est important que ces déplacements s’opèrent à périodes fixes, peu éloignées l’une de l’autre. Dans le cas où de très vulgaires affaires vous retiendraient à Paris, vous n’en ferez pas moins annoncer votre départ pour quelque endroit renommé ou dangereux. Suivant la saison, l’Angleterre vous attirera, ou bien la Suisse. Vous pousserez même la témérité jusqu’à explorer, de temps à autre, quelquefois de votre fauteuil, des îles mystérieuses, d’où vous rapporterez des observations comme celle-ci : Que vous vous êtes promené dans le seul landau du pays — landau très élégant, avec un cocher très correct —, car il faut que votre personnalité soit sans cesse, même dans les contrées les plus extravagantes, bien encadrée de richesses et de décorum. Durant le cours de ces voyages, non seulement vous entasserez des documents, écrirez des livres, mais vous accomplirez des actions imprévues et méritoires.

Ainsi, dans l’Engadine, ce sera du meilleur effet que vous fassiez raconter, avec angoisse, vos victoires sur les ours que vous tuerez à coup de fusil anglais, incrusté d’or pâle, en même temps que les échos ne tariront pas d’éloges sur la suprême élégance des smoking-jackets dont vous éblouirez, le soir, les drawing-rooms montagnards. Vos entretiens avec les personnages célèbres que vous avez ou non rencontrés seront longuement commentés. Il va de soi que les personnages célèbres auront été impressionnés étonnamment par la profondeur de votre savoir et l’originalité de vos concepts.

Vous tutoierez votre éditeur, car cela le flatte, et vous prendrez sur lui un empire absolu, de façon à ce qu’il ne s’intéresse qu’aux auteurs choisis par vous et dont vous ne redoutez pas la concurrence, et qu’il étouffe, de votre mieux, ceux-là dont les promesses d’avenir pourraient vous gêner.

Pour un « véritable écrivain », la mort d’un parent aimé est une excellente aubaine. Elle fournit l’occasion d’entrefilets ainsi conçus : « X…, l’éminent romancier, dont le dernier livre en est à la soixantième édition, vient de perdre son père. C’est un deuil pour … »

Vous daignerez, de temps en temps, écrire un article de journal. Vous n’y parlerez que de vous.

On vous demandera des préfaces, pour des œuvres de débutants. Vous n’y parlerez que de vous.

Il est d’usage aujourd’hui, lorsqu’arrive un événement quelconque, d’aller recueillir, à domicile, l’opinion des gens que cela ne regarde pas et qui n’ont point d’opinion. Vous n’y parlerez que de vous.

À toute heure, dans n’importe quelles circonstances, devant n’importe qui, vous ne parlerez que de vous.

Mais c’est dans la grande interview que vous triompherez. Après avoir étalé modestement l’étendue de vos relations, la distinction de vos amitiés, vous exposerez votre doctrine d’art. Vous établirez que vous n’écrivez pas, mais que vous vivisectez. Vous vivisectez les âmes, vous vivisectez les paysages, vous vivisectez tout. Les hommes, les femmes, les enfants, ce n’est pas autre chose, pour vous, que des planches… des planches d’anatomie morale… Vous montrerez votre plume, qui est un scalpel, votre encrier qui est un creuset, votre veste de travail un tablier d’amphithéâtre, votre cabinet un laboratoire, votre lorgnon un microscope. Vous direz : « Avez-vous lu mon dernier écorché ? » Ou bien : « Je travaille à quelque chose qui sera, je pense, le plus grand effort de chimie mentale. » Et vous aurez d’aimables dédains, d’affectueux mépris pour les pauvres diables qui écrivent comme ils peuvent, du mieux qu’ils peuvent, avec des plumes qui sont des plumes, des encriers qui sont des encriers.

Et vous aurez soin de couper l’entretien par des exclamations opportunes qui varieront du : « Ah ! si doux », aux « Ah ! si histologique » . Ensuite, vous réduirez au seul héros de votre dernier livre toute l’humanité, toute la nature, toute la vie, tout le rêve — car vous vivisectez le rêve aussi —, vous ferez pivoter le monde sur leur axe unique. Vous aurez ainsi préparé la besogne des critiques, qui seront charmés d’avoir, sur vous-même, des opinions pareilles aux vôtres et qui s’en tiendront là toute leur vie.

Enfin, seul, devant votre table de travail et votre papier blanc, vous vous demanderez : « Que veulent les femmes ? Quels sont les sentiments, les vices qu’elles aiment ? Quelle dose de philosophie, d’amertume et d’obscénité peuvent-elles supporter ? Quelles injures les chatouillent le mieux et leur arracheront le « Ah ! le monstre » par quoi elles se donnent davantage ?

Et vous affabulerez un nouvel adultère. »

Des nouvelles de nous ! Parce que nous, c’est le plus important.

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Salut à tous, un mois que le dernier article a été publié et je remercie Vincent pour ça, pas grand chose de nouveau ces derniers temps, et pour cause, les fêtes ont été longues, ce n’est pas la période la plus propice à la création artistique, notamment en photographie où l’on ne fait pas grand chose si on ne fait pas de studio, ma femme m’a acheté un nouvel ordinateur pour Noël ce qui n’arrange pas les choses et par dessus tout, nous avons tous deux beaucoup de travail en ce moment, c’est une grosse période de rush, par conséquent, c’est dur de maintenir à jour le site. Mais ne vous inquiétez pas, ça va reprendre.

Dans les mois qui arrivent – mars, si on tient notre feuille de route -, nous allons essayer de redéfinir un cadre plus clair avec Antoine afin de faciliter la mise à jour et la sortie de nouveaux articles mais aussi pour éviter de se noyer dans un site trop généraliste. Un site généraliste, c’est bien, mais il y a des gens qui sont payés pour faire ce genre de choses et qui – il faut bien l’avouer – le font mieux que nous car ils ont les moyens de le faire. La conséquence directe, c’est qu’on s’essouffle un peu, ce qui est normal.

La nouvelle mouture du site sera sans doute un peu plus centro-centrée sur nous-même, d’ailleurs, c’était ce que nous voulions faire à la base mais nous nous sommes un peu trop emballés. Reconnaître ses erreurs n’est-il pas un gage de qualité ?

Bientôt, il y aura moins d’articles publiés dans le mois mais ça, vous l’avez déjà remarqué – il ne faut pas que ça devienne une contrainte pour nous – mais il y aura plus de billets d’humeur mais moins de découvertes d’artistes, plus de nos travaux, moins de faribole, moins de sculpture de bois et moins d’expérience bizarre avec des tours à bois.  C’est un peu dommage de laisser de côté – et je ne dis pas tomber parce que ça reviendra quand on sera multimillionnaire – la partie découverte d’artiste, parce que ça pourrait permettre de promouvoir certaines personnes qui en ont besoin, mais à deux, il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas faisable, il faudrait qu’on arrête notre travail du côté obscur de la force pour ça, mais ce n’est pas possible – pour le moment -.

D’ailleurs, si jamais vous êtes en région parisienne et que vous voulez boire un café et nous raconter vos vies de merde, ce sera avec plaisir si vous partagez nos propres vies de merdes sur facebook et tous les réseaux sociaux qui existent, on se sent définitivement seuls ici et avec la solitude, la démence va vite s’installer. Donc, pour éviter qu’on se retrouve dans la page des morts insolites de Wikipédia, n’hésitez pas à venir venir liker et partager notre page Facebook qui est un peu plus à jour que le site et à partager nos différents articles, il y a aussi nos comptes Instagram, parce qu’on est super hype, qui existent : @amauryvian et @tyranodindus

Et pour montrer qu’on ne s’endort pas sur nos lauriers, voici un petit dessin que j’ai fini il y a peu.

Ah et si jamais quelqu’un a quelques millions d’euros à me donner, je suis preneur :p

Tolkien c’est aussi des dessins magnifiques

John Ronald Reuel Tolkien, pour rappel, est l’écrivain à l’origine de la trilogie du Seigneur des Anneaux, et plus généralement de la Terre du Milieu ; vaste monde qu’il a crée de toute pièce, linguiste de formation il en a même inventé plusieurs langages. Et tout cela grâce à un simple pari qu’il avait mutuellement fait avec son ami C. S. Lewis : celui de créer un monde de science-fiction, et ainsi naîtront deux romans phares: celui du Monde de Narnia et celui du Seigneur des Anneaux.

Les dessins de Tolkien ont permis, avant l’adaptation cinématographique que nous connaissons, d’illustrer les éléments récurrents et symboliques de la Terre du Milieu. Cet élément idoine à la création d’un macrocosme fictif est malheureusement méconnu du public, bien que certains dessins reviennent systématiquement comme couverture des romans de Tolkien.

Entrée de la Moria
Orthanc
Carte du Rohan, Gondor et Mordor
Inscriptions sur la tombe de Balin
Barad-Dûr
Maison du magicien Beorn
Cul-de-Sac
Hutte des elfes en radeaux
Calligraphie elfique
Calligraphie elfique
Calligraphie elfique
La forêt de Fangorn
Paysage divers
Le Vieil Homme-Saule
Orthanc
Le Lothlorien au printemps
Les trolls du Hobbit.

Le Lézard ocellé

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Le Lézard ocelléTimon lepidus

Il s’agit du plus grand Lézard d’Europe. Dans la péninsule ibérique des individus de plus de 65 cm de long ont été observés, c’est un vrai dinosaure ! En France, sa taille excède rarement les 35-40 cm, ce qui fait tout de même une belle bestiole. D’affinité méridionale, on le retrouve en France sur l’ensemble du pourtour méditerranéen, dans la partie sud du Massif Central et jusque sur l’île d’Oléron. Son nom de « Lézard ocellé » lui vient des ocelles bleues qui ornent ses flancs.

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Lézard ocellé, mâle adulte

Comme tous les reptiles, il ne s’active qu’à l’arrivée des beaux jours après une phase d’hivernage. L’espèce est réputée farouche et à tendance à fuir l’Homme. Dans certains secteurs où elle est relativement abondante comme dans les départements des Bouches-du-Rhône ou le Gard, il arrive parfois que des noyaux de populations s’installent à proximité des habitations humaines.

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Par chance, dans la coloc’ où j’ai habité cette année, une population de ce superbe reptile est présente. Ces « ocellés » habitués à notre présence m’ont permis de pouvoir prendre des photos de près et parfois même trop près pour le 300mm !! Situation exceptionnelle puisque nous sommes ici en Aveyron où l’espèce est plutôt rare ! Au début précautionneux, je me dissimulais sous un filet de camouflage pour ne pas les déranger. Par la suite je me suis rendu compte qu’ici cela n’était pas utile, certains après-midi les lézards avaient « l’audace » de venir sur la terrasse où nous faisions souvent l’apéro !

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Mâle subadulte avant la période de mue

L’espèce étant de grande taille, sa maturité sexuelle est atteinte au bout de 3 ans, ce qui permet d’observer différentes livrées et morphologies. Le changement de couleur des individus lors de la mue est impressionnant.

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Mâle adulte après avoir mué

De plus, le dimorphisme sexuel (différence morphologique entre des individus mâles et des individus femelles d’une même espèce) est marqué chez le Lézard ocellé. Le mâle présente une taille supérieure à celle de la femelle et sa tête apparait surdimensionnée.

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Femelle adulte à la coloration originale

Grâce à ces quelques particularités il a été possible de dénombrer les lézards du jardin et de les « individualiser ». Il y a les « ocellés » de la terrasse, ceux de l’escalier ou encore ceux du garage. Cet été, ils étaient au minimum 9 à roder autour de la propriété, 4 mâles et 5 femelles!

Jeune femelle en fin de mue

Concernant le rythme d’activité du Lézard ocellé, la période des accouplements débute au mois de mai et se prolonge jusqu’en juin. Dans la foulée, les pontes sont déposées par la femelle dans un substrat meuble de type sable. Les juvéniles sont visibles dès le mois de septembre.

Par manque de temps et d’affût, je n’ai pas pu faire d’images des scènes de poursuite auxquelles nous avons assistés parfois. Mais tout de même quelques photos sympas de cette belle espèce ont pu être mises en boîte !

Karl Kopinsky : Dopés et dessin de la vieille école

Attention, cet atricle n’est pas un atricle sur le cyclimse

Karl Kopinsky aime beaucoup les vélos et les bonhommes dessus, pas moi, mais il n’en reste pas moins un dessinateur hors pair. Son ratio doit être de 75% de peintures avec des vélos et 25% de reste, donc à l’heure j’ai une légère rancœur envers les cyclistes, la recherche a été fastidieuse. Quoiqu’il en soit, cet artiste peut tout peindre, avec un style à l’ancienne bien marqué.

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« Mais si, j’ai plein de bonbons dans ma maison. »
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« CACA CACA »

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En voyant ses oeuvres j’ai toujours l’impression d’avoir à faire à différents artistes, et c’est ça que j’adore chez lui, il est ultra prolifique et diversifié… Beaucoup de choses que j’admire, et d’autres que j’aime moins. Et ça, c’est bien.

Châteaux cathare : Vie et un Mort d’un chef-d’oeuvre

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J’ai récemment fait l’acquisition d’une vraie tablette graphique, ma Bamboo Wacom commençait à faire une drôle de tête… Bref, pour l’occasion je souhaitais créer LE paysage, celui dont on se souviendrait dans mille ans encore, mais voilà, j’ai échoué. Pour la petite histoire, j’ai changé d’ordinateur également (oui, c’est le mois du changement, et de la ruine donc) mais comme je suis quelqu’un d’à moitié malin, j’ai enregistré mon dessin sur mon ancien PC au format JPEG avant de le transférer et de formater mon ancien PC, et non pas au format nécessaire pour continuer le dessin sur mon logiciel (NDLR : ArtRage). C’était mon premier « réel » dessin sur tablette graphique, je voulais marquer le coup, mais il n’était pas question que je recommence tout depuis le début. Guère de regrets, petit article pour partager l’avancée de mon dessin (pas) achevé : cathare cathare1 cathare3 cathare4 cathare6

Les plus gentils diront « mais il est bien comme ça », NON ! Mais mon investissement pour atteindre ce niveau fut très long (environ 6 heures, je commence je vous ai dit ! héhé…), donc je ne pouvais pas juste… oublier…

Farewell drawing, we had fun.

Peace.

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Victor A. Lundy – Le soldat dessinateur

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Pendant la seconde guerre mondiale, agé de 21 ans, Victor A. Lundy fut envoyé au front en 1944 pour reprendre la France aux mains des boches, cet homme-là n’avait pas froid au yeux, mais en plus de sa bite et son couteau comme tous les amerloques, il possédait une faculté que peu de personnes ont dans ce monde : un putain de très bon coup de crayon que j’envie parce que j’aimerai bien savoir dessiner. Bref, ce mec-là au lieu de faire comme tout le monde et utiliser un appareil photo pour immortaliser ses journées de soldats pour la défense de la liberté dans le monde, il l’a fait avec ces carnets à dessin et ses crayons, qui est devenu un peu comme son carnet de bord.

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Victor A. Lundy

Plus tard, après la guerre, Lundy devint architecte suffisamment renommé pour construire de grands bâtiments publics aux States comme l' »United States Tax Court Building ».

Mais ce qui est bien, c’est qu’au lieu de garder ses carnets à dessins indéfiniment et qu’ils ne soient jamais retrouvés, il en a fait don à la « Library of Congress » qui eux-même les ont publiés et partagés et en haute définition.

Voici donc une bonne sélection de dessins du soldat Lundy :

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T’as photographié quoi avec tes pieds ? #4 Macro et autres douceurs [partie 2]

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Seconde partie de notre petite ballade dans la forêt de Lyons, au ch’noooooord. Malgré les températures clémentes, les insectes avaient déjà fui les sols pour rejoindre les profondeurs de notre monde, le temps que l’hiver passe. Ceci étant dit, certains irréductibles trainaient toujours dans le coin (comme les tiques, n’est-ce pas Amaury?), et on ne les pas loupés !

  • Les araignées qu’on y trouve sont principalement de la famille des Theridiidae, gros abdomen, pattes longues et fines, qui vivent dans les buissons persistants.
  • La chenille est du type Calliteara Pudibunda, plus tard elle deviendra un gros papillon de nuit.
  • La punaise est une Palomena Prasina, dont les bois sont l’habitat naturel. A noter que celle-ci est marron pour une raison toute simple : c’est comme les feuille en automne (principe d’auto-défense et de camouflage contre les potentiels prédateurs), elle redeviendra verte avec le printemps.

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TPQ ? #8 Macro d’automne – Partie 2

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Seconde partie des photos macros de l’automne, cette fois-ci, les dernière fleurs et insectes de l’année très certainement les derniers de la saison. Je vais sûrement faire du minérale pendant l’hiver histoire de varier un peu même si ce n’est pas ce qui est le plus sympathique !

Donc, cette seconde partie se passe sur des pelouses qui sont tondues régulièrement donc, on y trouve des fleurs et des insectes, notamment pas mal de papillons en pleine saison, sauf que cette fois-ci, ils furent plus que rares : disparu. Bon, ce n’était pas une surprise vu les températures qu’il fait. Du coup, on a pris ce qu’il y avait à prendre sur le site :

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Starwars – Portrait dans le style victorien par Greg Peltz

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Pour faire face à l’actualité, et la sortie le 14 décembre prochain de Star Wars : Rogue One, voici quelques magnifiques portraits dans le style victorien créés par Greg Peltz. Cet artiste aurait également collaboré dans de nombreux projet de jeux vidéos comme Bioshock Infinite par exemple. Enjoy !

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T’as photographié quoi avec tes pieds ? Macro et autres douceurs [partie 1]

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Si je vous disais que j’ai passé un week-end en Normandie chez Amaury et sa p’tite famille, et qu’il y faisait beau ! Me croiriez-vous ? Pas une goutte de pluie, j’étais pas prêt. Mais passons, ici on parle photo, pas météo ! J’ai un peu copié Amaury, je vais diviser la sortie en deux parties : la première, celle-ci, se concentre sur nos amis les champignons qui étaient clairement au rendez-vous… Cette sortie m’a permis d’un peu mieux comprendre mon nouvel objectif macro 100mm mais challenge supplémentaire : Amaury m’a offert un beau flash tout neuf, donc j’ai aussi dû me faire à la bête. Mon APN commence, petit à petit, à ressembler à quelque chose.

 

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Un peu psyché celui-là, fallait bien faire la blague.

 

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Les champis, à force d’en voir, je trouve que ça en devient un peu dégueus, les premiers étaient assez mignons, mais en s’enfoncant dans le bois on a trouvé des trucs répugnants qui doivent être des anomalies terrestres, grotesques.

Rendez-vous la semaine prochaine pour la seconde partie : insectes au rendez-vous !

 

 

TPQ ? #8 Macro d’automne – Partie 1

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Il y a quelques semaines, on est allés faire une sortie macro avec Antoine. Au programme, pelouse remplie de papillon (Et bien pas le 31 octobre mais le bon côté des choses, c’est qu’on a trouvé des mouches et des araignées ><) puis promenade en forêt, le tout pour tester son nouvel objectif macro. La lumière était là, les champignons au rendez-vous, mais je n’ai que très peu réussi de shoot de ces bêtes là qui poussaient tout de même à bonne vitesse : « Tiens, il n’étaient pas là tout ces petits blancs quand on est passés tout à l’heure? » Puis, il y avait quelques insectes aussi, notamment les tiques qui m’ont fait une blague en ne s’attaquant qu’à moi.

Aujourd’hui, voici la partie forêt avec la présentation de notre terrain de jeu :

macroautomne-7 macroautomne-8Puis voici nos jouets :

Vous reprendrez bien un carré de champignons ? Macro d'automne macroautomne-3 Not alone... L'automne s'est définitivement installéLa virevolteN’hésitez pas à cliquer sur les photos pour les regarder en grand format, c’est plus joli ! Et parce que je suis joueur, vous aurez la suite la semaine prochaine ! 😀

Michael Kutsche – homme de l’ombre de Tim Burton

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Homme de l’ombre, pas comme un tueur à gages, entendons-nous bien la-dessus, mais plutôt comme la main artistique du réalisateur Tim Burton. On le sait, Tim Burton dessine, et ses œuvres sont d’ailleurs certainement plus connues que celles de M. Kutsche (je ferais peut-être un article dessus, un jour) mais Kutsche est clairement plus doué à ce niveau-là… Mais passons, depuis un peu moins d’une dizaine d’année Burton a pris Kutsche sous son aile, lui demandant de créer la plupart de ses créatures pour Alice au Pays des merveilles, et pour son dernier film Miss Peregrine et les enfants particuliers. Pour l’animation cinématographique on parle surtout de graphic design, la 3D entrant en jeu, mais j’ai aussi mis quelques digital paintings et dessins bruts de l’artiste, qui est aussi bien présent dans le monde de l’illustration et vidéoludique :

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Son facebook

 

7 superbes compositions d’Ennio Morricone

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Bon anniversaire Ennio Morricone !

Ennio Morricone dit aussi « Il Maestro », pour ceux qui ne le connaissent pas, est un grand compositeur de musique de film. Il a fait énormément de musique CULTE, quand je dis CULTE, les majuscules ne sont pas de trop ! A ses début, il a fait pas mal de westerns spaghettis, et c’est en partie ses musiques qui ont fait décoller les films de Sergio Leone, un exemple parmi d’autres : « Man with Harmonica » dans le film « Once upon a time in the west ». Sans son putain d’harmonica, ce ne serait pas la même chose non ? Ou le OUAHOUAHOUAHOUAHOUAH du film « Le bon, la brute et le truand » ? (Je sais que ça ne rend pas très bien à l’écrit, mais quand même ! 😉 )

Bref, pour fêter son anniversaire – il fête ses 88 bougies aujourd’hui et a repoussé sa tournée en Europe en Mai à cause de problème de santé – voici une petite compilation de ses compositions que j’aime beaucoup, parce que ça fait toujours du bien de partager avec vous. A découvrir, à redécouvrir ou à continuer d’écouter ! Profitez bien !

Flou sentimental – Thanh-Tung Nguyen

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Aujourd’hui, voici la présentation d’un photographe talentueux qui fait des portraits vraiment très agréable à l’œil, que ce soit sur les noirs et blancs ou sur ses photos couleurs : Thanh-Tung Nguyen.

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(c) Thanh-Tung Nguyen

En plus de ses idées et de sa recherche artistique, je trouve chez lui un esprit moyen-format argentique qu’on ne retrouve que très peu ailleurs, avec des post-traitement doux mais dynamique, des couleurs toujours choisis avec précisions. Son jeu régulier avec la profondeur de champs et les bokeh de ses photos sont très harmonieux. La plupart des photos sont simples, épurées et efficaces et nous font rentrer dans l’imaginaire de ce photographe.

En plus de tout ça, les photos sont pour la plupart accompagnées de textes poétiques :

« Les larmes se jetaient sur la grève
Noyant dix milles hommes
La houle leva une armée de cent milles soldats
Hurlant comme un million
Puis un chuchotement
Porté aux oreilles des embruns naissant
Aura suffit pour apporter la paix
Que te disait-il ? »
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(c) Thanh-Tung Nguyen
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(c) Thanh-Tung Nguyen

Ou bien :

« On s’aimait trop fort
On avait envahi nos corps et noyé les draps
On avait brisé les cages et poussé les murs
On avait soulevé les dunes et aspiré les embruns
On avait soif, on avait faim
On avait attrapé le ciel et repoussé l’horizon
On avait consumé tout l’air de la Terre
On a dû s’aimer trop fort
La lune rouge s’en souvient encore »
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(c) Thanh-Tung Nguyen
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(c) Thanh-Tung Nguyen

Vous pourrez le trouver sur son site : http://www.flou-sentimental.com ou sur sa page facebook !

Inktober 2016 – Antoine

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C’est gagné ! Je ne pensais pas réussir à finir cet inktober, dès le départ d’ailleurs… Un dessin par jour, pendant un mois, c’est quand même du sacré travail même si cela reste des dessins-croquis plus que de véritables oeuvres achevées. Je suis dans l’ensemble très satisfait de mon travail, je passais rarement plus d’une heure sur un dessin, j’ai une vie à côté, donc c’était parfois assez frustrant de bâcler l’encrage juste par manque de temps et pour essayer d’être dans les clous (malgré tout je n’ai pas réussi à finir l’inktober le 31 octobre, j’ai eu 3 jours de retard). Amaury a rappelé mon petit article sur l’Inktober mais je vais succintement résumer le principe : un dessin par jour pendant tout le mois d’Octobre et des thèmes choisis à l’avance par son créateur, Jake Parker.

Mes dessins ne sont pas dans l’ordre, mais j’ai écrit les thèmes de chaque journée directement sur la feuille. Parfois les dessins sont bons, parfois très mauvais :

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Donc…. rendez-vous l’année prochaine pour un nouvel Inktober for en chocolat !!!

 

Peace.

Inktober 2016 – Amaury

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Malgré une absence remarquée sur le site, me revoilà pour votre plus grand plaisir ! Et pas pour une broutille, j’ai nommé le très grand Inktober 2016. Et oui, j’ai décidé d’essayer de participer. « Tu dessines mal, tu devrais prendre des cours, c’est de la merde ce que tu fais ! », je vous entends venir avec vos gros sabots, mais détrompez-vous, car la chenille s’est transformée en papillon !

Et puis, les questions du genre, « c’est quoi l’Inktober? », vous vous les gardez, si vous aviez lu cet excellent article d’Antoine, vous le sauriez !

Bon, ok, je n’ai fait que la première semaine, mais trouver le temps de dessiner avec tout ce qui se passe autour de moi, ma fille, les concours qu’il faut essayer de passer parce que mine de rien, le site ne rapporte rien financièrement (et on a pas mis de pub dessus, parce que j’aime pas la pub), peut-être faudrait-il que je fasse un appel au don – comme Wikipedia en ce moment –  si tous les gens qui passaient par ici nous donnaient 1€, on pourrait se faire un Macdo tous les jours ou au moins un Happy Meal !

En avant pour les images, cette fois-ci, pas de commentaire de ma part, je vous laisse seul juge :

Day 1

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