Antoine aime les animaux, Antoine a passé des heures devant National Geographic Wild, donc Antoine a été au Zoo de Vincennes photographier des animaux, parce qu’il ne bosse pas pour Nat Geo. Le temps était clément, je crois que c’est le seul jour depuis 2 semaines où il n’a pas plu, donc j’ai eu du bol. La réouverture du Zoo est assez récente (en 2015), après 6 ans de fermeture. Donc autant dire que tout semble un peu trop « neuf », la nature n’a pas encore repris ses droits pour créer une ambiance un peu plus animalière. Soyons clairs, je n’aime pas les animaux en cage mais grâce à ce type d’endroit certaines espèces ont pu sortir de la liste rouge établie pour la WWF, et je trouve ça bien que les « hommes des villes » puissent rencontrer ces animaux pour ne pas en avoir rien à foutre et y être un minimum attachés. Par exemple, je ne supporte pas les cirques, car les animaux y sont forcés à faire des choses, voilà ma frontière. Bref, voilà mes photos :
Je suis sorti avec mon zoom premier prix, un Sigma 70-300mm, le ciel était pourri, ça cramait pas mal les bordures, mais avec l’aide de Lightroom j’ai réussi à pas trop mal rattraper le truc.
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un projet très intéressant : Precious Plastic. Le principe est simple, c’est de recycler le plastique qui est un matériau qui se trouve facilement et en grande quantité. Ils sont partis du constat suivant : Le plastique est une matière qui pollue et que son recyclage est complexe à faire à la maison car il faut des outils spécialisés qui ne sont pas disponibles pour tout le monde.
Pollution des plages par le plastique…
Ils ont donc conçu des plans de machines relativement simples à fabriquer avec un peu de matériel et pas mal d’huile de coude qui permettent de faire ça soi-même, tout seul : gérer la chaîne de recyclage et de production du début à la fin.
On trouve donc les plans :
d’un broyeur pour mettre le plastique en paillettes
d’une machine permettant d’injecter du plastique fondu dans des moules pour créer de petits objets à la chaîne
d’une machine permettant de compresser le plastique après l’avoir fondu pour créer des pièces un peu plus grosses.
et d’une machine permettant de créer du fil de plastique qui peut être utiliser pour le stockage ou pour les imprimantes 3D.
Pourquoi est-ce que Precious Plastic est intéressant ?
Pour moi, l’intérêt de ce projet est multiple, premièrement, c’est bon pour l’environnement de recycler, on contribuera ainsi à limiter ses propres déchets et on laissera une planète plus propre pour nos enfants et ça, c’est bien. Le second point c’est qu’on peut créer pas mal d’objets qui peuvent être utiles au quotidien et le dernier point qui m’intéresse, c’est le fait que l’on pourrait éventuellement s’en servir pour créer des œuvres d’art.
Les manches des couteaux sont faits avec la machine à extruder – (c) Precious Plastic
Sans rentrer dans la création à l’imprimante 3D ou de petits objets du quotidien qui pourraient être de la vaisselle parce que le plastique est quand même beaucoup utiliser dans l’alimentaire (bol, plats, assiettes et autres conneries du genre), des pots pour stocker des rebaladis comme on dit chez moi… on pourrait imaginer créer un gros bloc qu’on viendrait sculpter, ou de plus petits blocs à la façon Lego qu’on pourrait assembler ensemble. Peindre avec du plastique fondu… Sachant qu’il y a différent types de plastiques qui ont des propriétés diverses, du plus souple ou plus résistant, du plus opaque au plus transparent, en bref, la seule limite est sa propre imagination. Vous trouverez sur cette page les créations (en nombre limité tout de même vu que le projet est assez confidentiel pour l’instant) des gens qui participent à ce projet.
Voici une petite vidéo de la confection d’une corbeille de fruits :
Il faut avouer que je ne m’y lancerai pas, même si l’idée me séduit mais pour des raisons de temps et que ce n’est pas une matière que j’affectionne particulièrement même s’il y aurait la possibilité de faire des choses sympa, je préfère le bois auquel je n’ai malheureusement pas encore eu la capacité temporelle de m’y mettre correctement.
Les beaux jours étant limités en cette fin de printemps, nous nous approchons doucement mais sûrement de l’été administratif ce qui signifie : VACANCES ! Par conséquent, il va falloir se reposer un peu. Cet été, nous n’avons pas un planning chargé, mais la fatigue de l’année est bien là, on va donc diminuer un peu notre production d’articles (pas forcément d’œuvre de l’esprit comme qui dirait) pour ne pas nous épuiser et être frais comme des gardons à la rentrée !
Cet été à Valeilles nous irons shooter du Grasstrack ! (Valeilles 2012)
Mais nous n’allons pas ne rien faire non plus (même si la procrastination est la meilleure chose qui soit), nous sommes accrédités (Merci David !) pour le festival Extrême Session de sports extrêmes de Valeilles dans le Tarn-et-Garonne qui se déroule le 22 et le 23 Juillet 2016. Au programme : Grasstrack, BMX, FMX, jetski, slackline et bien d’autres choses funs ! On espère pouvoir vous présenter les photos rapidement après l’évènement, voire même, si le réseau téléphonique le permet, durant le festival.
Du FMX ! (Valeilles 2012) et bien d’autres choses encore.
Durant ces vacances, il y aura certainement plus de « T’as photographié quoi avec tes pieds ? » du côté de chez Antoine, un weekend à Lille étant prévu et, à la fin de l’été, peut-être un weekend à Beauval, au zoo. Et plus de sorties macro et peut-être (attention teaser de ouf !) du paysage pour Amaury, parce qu’il ne sait pas faire autre chose.
Amaury devra se lever tôt s’il veut faire quelque chose de correct !
Après les vacances, la rentrée !
Pour la rentrée, notre souhait sera d’ouvrir la possibilité à de nouvelles personnes d’écrire des articles pour le site. Nous pouvons d’ores et déjà annoncer que nous avons recruté Vincent Romera, chargé d’études sur la protection de l’environnement, qui écrira de temps en temps des articles sur la nature agrémentés de ses photos.
Si vous aussi vous voulez rejoindre notre petite équipe de bras-cassés, n’hésitez pas à nous envoyer un message !
J’ai décidé d’abrégé le nom du « T’as photographié quoi ? » C’était trop long à écrire, et puis, maintenant, tout le monde sait ce que ça signifie !
Cette semaine, voici plusieurs photographies macro argentique ou plutôt de proxiphotographie pour les puristes (car peu d’entre elle n’atteignent pas le rapport de reproduction 1/1) réalisée avec un Canon EOS 3 qui a un très beau viseur (Reflex pro argentique) + le Canon EF 100mm L IS USM et Canon EF 70-200 F4 L. Il y a deux pellicules : un Ilford HP5+ 400 iso poussée à 800iso et une kodak Tri-X 400 poussée à 800 iso. Elles ont toutes deux été développé dans du Ilford Ilfotec LC 29. Elles ont été scannées par mon 70D monté sur une colonne de Krokus 3 avec une boîte à lumière maison que j’expliquerai comment faire à l’occasion. J’ai ensuite réglé leurs contrastes et leurs niveaux sur Lightroom sans les dépoussiéré, car ce sont pour moi des images de lecture et non une finalité, et même si je vous les présente ici même, leurs buts est d’être tiré sous l’agrandisseur parce que c’est quand même plus sympa.
Cela fait un moment que je n’avais plus fait d’argentique, je n’avais pas de révélateur ni de fixateur et j’ai mon petit stock d’une vingtaine de pellicules qui me narguait depuis quelques semaines, les beaux jours étant rares en cette fin de printemps, j’ai profité de quelques jolies lumières de fin de journée pour faire cette série (même si sur le noir et blanc ça ne se sent pratiquement qu’au niveau du contraste.
Il faut dire que j’ai eu du déchet, mais moins que lorsque je fais du numérique (et oui, à 5€60 la pellicule, on réfléchit à deux fois avant d’appuyer sur le bouton) et l’argentique en 24×36 étant équivalent à plus ou moins 5MPX selon comment est développée la pellicule, la tolérance aux erreurs de mise au point est plus grande.
Place aux photos :
VesceGraminée qui se développe dans mon jardin parce que j’ai laissé une partie pousser en ne le tondant pas.Graminée qui se développe dans mon jardin parce que j’ai laissé une partie poussé en ne le tondant pas.Renoncule ou bouton d’or.Pâquerette avec une petite mouche dessus.Orchidée.Pâquerette.Orchidée.VesceOrchidéeRenoncule ou bouton d’or.
Le traitement est volontairement doux, au vu de la lumière et au vu des différents sujets, je me voyais mal faire un truc trash avec un contraste élevé. J’ai donc privilégié une gamme de gris large avec de faire ressortir les détails (et les poussières). Je suis assez content de moi, c’est un exercice qui n’est pas très compliqué, mais l’absence de couleurs en macro peut rendre le tout fade. Je pense que j’ai trouvé le bon équilibre dans le traitement. Si je dois les tirer, je me baserai là-dessus.
Un contemporain qui utilise les anciennes méthodes (comme beaucoup d’autres, soyons d’accord, mais je dois avouer que je parle moins de ce type d’artistes, ça changera). Bref, Robert Liberace est américain, enfant du réalisme, possède une grande renommée et a même réalisé un portrait de l’ancien président Bush (le pôpa), ainsi que beaucoup d’autres personnes célèbres. Il s’attaque à tout, gravure, sculpture, peinture, croquis, etc. Il est excessivement doué pour rendre les corps, leur forme et leur dynamise. Je vous laisse découvrir :
« Noooon, il va encore nous parler de l’autre là, qu’on n’y comprend rien quand il cause puis qui dessine des trucs obscènes ! »… Oui. Sauf que Kim Jung Gi mérite d’être connu, c’est un génie. Et bim. J’ai conscience qu’il y a des milliers de dessinateurs dont on pourrait présenter l’œuvre, mais ce que fait ce coréen nous apprend plus que la grosse majorité de tout ce qui peut concerner le dessin : artistes, cours, etc. J’ai donc rassemblé quelques interviews de lui (et en français en plus, on a du bol son « agent » et ami est français, donc ils se ramènent souvent chez nous), et même un cours d’anatomie (en coréen… mais on comprend finalement assez bien avec les illustrations et diverses gestuelles).
« Kim Jung Gi présente son prochain sketchbook et s’attarde sur quelques de ses dessins »
J’en avais parlé il y a quelques temps dans le « T’as fait quoi de tes dix doigts premier du nom », mes parents m’ont remonté mon clavier et j’ai recommencé à jouer un peu de piano parce que la musique adoucie les mœurs, le temps d’acheter sur Amazon des câbles et autres réducteurs de Jack (6.35 => 3.5) pour pouvoir le brancher sur le PC, me voici hier à enregistrer mes prestations avec Audacity (c’est largement suffisant comme logiciel pour ce que je fais), tout n’est pas diffusable c’est pour ça que vous n’aurez qu’un seul morceau et non pas un album avec piste cachée.
Je n’ai pas enregistré grand chose, juste une variation en DO mineur que j’ai appelé « Détresse moribonde » parce que j’aime bien donner des titres à la con, en prenant deux mots au hasard dans le dictionnaire, j’ai l’air plus intelligent comme ça !
Bon, il faut savoir que je suis bien rouillé, ça faisait au moins 6/7 ans que je n’avais pas touché à un piano. J’en ai fait étant enfant, mais sans aimer et sans prendre mon pied c’était plus une contrainte qu’autre chose, par la suite, je me suis tourné vers la guitare et les percussions (un jour je vous les ferai écouter, mais c’est pas pour demain, parce que demain j’ai poney !)
Voici donc mon œuvre de 2’39 »:
On entend très bien mes fausses notes, mes cafouillages (surtout à partir de 43 secondes), on voit que j’accélère petit à petit, il faudra que je joue avec un métronome dorénavant, c’est également un peu répétitif, mais on me pardonnera ! Pour la technique, j’ai enregistré en 3 fois, première fois la main gauche, ensuite la main droite et pour finir, j’ai rajouté les fioritures (accord de do mineur en boucle).
Satisfaction : 11/20 bien mais pas top : à refaire dans les prochains jours/mois/semaine selon mon emploi du temps !
Semaine spéciale, je l’avais annoncé tant la dernière édition ! Mais je le rappelle parce que je suis un chic type. Spéciale, oui, mais comment ? Comme la pizza de chez Tony ou comme un 29 février ? Un peu des deux en fait. Mon idée est, cette fois-ci, de présenter des dessins que je n’ai pas achevés, des brouillons, des « études » (c’est mieux que de dire « dessins qui sont faits à l’arrache pour essayer de comprendre des trucs »), bref, tout ce qui est différent d’un dessin que j’estime être « terminé ».
Divers – Février & Mars 2016
« Ceux-là sont un peu anciens. J’ai eu une période où je dessinais des vignettes, ça permet d’avoir un rendu rapide, mais c’était souent des trucs dessinés au fil de l’eau, et c’est jamais très bon. Ces deux pages étaient plus ou moins réussies, j’ai même fait une BD avec le vaisseau spatial et la lune qui dit « What are you little thing ? », on voit assez mal mais en disant ça elle est en train de manger le vaisseau. Le premier dessin avec l’espèce d’arche naturelle est un coup de cœur, je pense qu’il fera lui à une future reproduction. »
Divers – Février 2016
« De nouvelles vignettes, série un peu moins réussie. J’aime bien la tête à moitié explosée qui dit « Hehe, just a flesh wound », il est rigolo. Le jeu de perspective avec les bâtons est sympa aussi. »
Divers – Mai 2016
« Série plus récente, j’ai pris des morceaux de pages par ci par là. Je les aime tous, mais coups de cœur pour les tentacules et le paysage avec les rochers mis les uns sur les autres (référence claire et assumée à Valhalla Rising). »
« Les deux personnages, provenant de deux époques bien distinctes, étaient plutôt agréables à faire, j’ai un peu abusé sur les ombrages de l’homme préhistorique, mais ça cache bien les défauts…! »
Semaine prochaine, un T’as dessiné quoi ? avec un mélange de brouillons et de dessins terminés. J’espère.
Cette semaine, j’ai fait de la macro, pour pas changer parce que c’est ce que j’aime, bon, on peut dire que je suis fleur bleus, mais pas du tout, je prends aussi les autres couleurs et encore plus s’il y a des habitants dessus !
Voici donc quelques photos de plantes habitées qui vous plairont, du moins, je l’espère !
Pour ce qui est des identifications, je suis une buse, donc, pardonnez-moi je vais les appeler bébête c’est plus simple ! Ceci dit, si vous connaissez l’espèce et que vous voulez m’en faire part, je me ferai une joie de les intégrer, dites le moi en commentaire !
Ça vous l’aurez compris, c’est une coccinelle, j’aime bien ce sujet-là, même si ici, la lumière et le support ne la mettent pas vraiment en valeur, j’aurai pu faire mieux. J’en ai plein le jardin mais elle ne sorte que lorsqu’il fait bien chaud… On verra donc la prochaine fois avec une meilleure lumière si je peux faire mieux.Je l’ai recadré en carré parce qu’il y avait un vieux machin sur la droite qui pourrissait encore plus la photo.
Satisfaction : 30%
Cette bébête, je ne la connais pas, enfin si, je l’ai déjà croisée dans ma vie et j’ai même dû en écraser quelques unes, de là à connaître son nom, c’est un grand pas. C’est la seule qui a bien voulu se laisser photographier tranquillement, et je me suis permis sur la troisième de faire un panoramique, ce qui n’est pas dans mes habitudes. Je trouve que ça l’écrase un peu, j’aurai pu faire mieux. Les deux premières ont quand même ma préférence.
Satisfaction : 70%
Petit interlude floral avec cet Orchis pyramidal qui n’a pas encore totalement fleuri. Je m’en suis pas trop mal sorti avec celle-ci, la composition et le bokeh sont là, peut-être qu’une lumière plus spectaculaire aurait été plus agréable, mais faute de grives…
Satisfaction : 60%
Celle-ci non plus je ne la connais pas, première fois que je la croise, un mélange entre un moustique et une punaise, c’est pas terrible ! J’ai donné une atmosphère plus froide à la pour changer un peu, je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose
Satisfaction 20%.
Voici Batman après avoir manger une citrouille ! Encore une bébête que je ne pourrais pas nommer, c’est pénible, j’aime savoir ce que c’est (c’est mon pseudo côté scientifique) elle m’a donné du fil a retordre : elle ne faisait que bouger la vilaine et se cacher à la base des herbes… Je n’ai pas pus faire mieux.
Andrew Mar (ou @andrekmar pour les gens connectés et cools) est un artiste sur la toile qui, bon an mal an, fait son petit bout de chemin et, je pense, finira par faire sa place dans le monde intrépide des illustrateurs. La seule chose qu’on trouve sur son site à son propos est cette phrase « I eat and I draw in San Francisco. » Un mexicain, j’en connaissais pas !
Blague à part, admirez, il cause peu, mais qu’est-ce qu’il pense :
Beaucoup d’extrêmes dans ce qu’il crée. On note la présence d’une certaine sérénité qui est souvent mise en péril par un élément, un seul, parfois connu, parfois pas (une ombre, une lumière, des personnages « aux aguets », etc.). Regardez par exemple les deux dernières, ce qui rend une image puissant c’est, selon moi, ce qu’elle suggère. Le « suggéré » fait l’univers d’un dessin, comme dans un film où deux petites heures nous permettent de créer tout ce qui n’est pas visible, d’en imaginer les moindres facettes et ainsi juger si le film est « bon ou mauvais ».
Cette semaine, j’ai testé une nouvelle chose bien sympathique : Le tour à bois et je vais vous expliquer les différentes péripéties qui m’ont mené à toucher à ça !
Comme à mon habitude, j’étais en train de spammer Antoine par SMS, je lui racontais ma vie, ce que j’étais en train de faire et ce que je comptais faire dans l’avenir, cette fois-ci, je cherchais sur LBC une enclume et un chalumeau afin de pouvoir commencer à forger des trucs inutiles du genre couteau et autres conneries du genre. De fil en aiguille, on discute de la fabrication des couteaux maisons et on en est venu au manche qui peut être fait de plusieurs matériaux, en ivoire (trop cher), en plastique (trop cheap) et on en a conclu qu’il fallait les faire en bois, parce que c’est le plus simple à travailler. J’ai ouvert sur mon navigateur une nouvelle page pour chercher des ciseaux à bois et je tombe sur une annonce juste à côté de chez moi pour un tour à bois à pas cher ! Ni une ni deux je contacte le vendeur en demandant sa bénédiction à Antoine (qui ne me l’a pas donné : preuve en dessous !)
Conversation SMS. Le « ça » de 17h19 est l’annonce pour le tour à bois. Vous remarquerez le rapport de force en ma faveur au niveau du nombre de SMS.
Après quelques échanges par mail, le vendeur me donne rendez-vous le lendemain à son domicile pour aller le voir, je ne connaissais pas du tout la discipline et je n’en avais entendu parler que cinq minutes avant quand j’ai fait ma recherche Google sur ce que c’était, mais ça me plaisait bien de découvrir de nouveaux horizons dans les arts manuels.
Je suis allé voir le monsieur qui m’a raconté avoir fabriqué des escaliers toute sa vie et il me relate l’aventure d’un de ses amis qui s’est cassé la mâchoire en voulant commencer cette technique de sculpture sur bois : -« Donc, il a mis le morceau de bois, mais l’a mal fixé, le morceau de bois est parti comme une flèche dans sa mâchoire ». -« Et bien, dans le pire des cas, je mangerai de la soupe pendant quelque temps » lui ai-je répondu ! Il m’a quand même laissé partir avec même s’il n’avait pas l’air rassuré sur ma capacité à travailler le bois, en même temps, je lui ai clairement dit que je n’y connaissais rien !
Pour ceux qui n’y pigent rien (comme moi la semaine dernière), le tour à bois c’est un moteur qui fait tourner très vite un bout de bois dans lequel on va venir enlever des parties avec un ciseau à bois, ce qui a pour effet de faire d’arrondir à la façon Botero. Je n’ai pas fait trop de recherche sur son origine, mais il me semble avoir lu que les égyptiens durant l’Antiquité, donc, ce n’est pas tout jeune (bon, il n’y avait pas de moteur électrique mais certainement une pédale qui entrainait une courroie qui entrainait la rotation de la toupie [ndrl : bitoniau qui tourne et fait tourner la pièce de bois] afin de le faire fonctionner mais je n’aime pas pédaler !). Le mec qui est complètement taré dans la vidéo ci-dessous en construit un du début à la fin :
Voici donc ma superbe installation au fond de mon garage :
On notera la présence de pas mal de mon bordel, notamment sur la cuve à fioul à l’arrière, un agrandisseur Krokus 3 que j’ai désossé pour récupérer la colonne qui me sert à numériser mes négatifs.Détails du tour à bois
Passons donc aux 4 pièces que j’ai crafté sans les casser (parce qu’il y a eu de la casse, le pin ça explose facilement…) dans l’ordre de création :
Ceci est un pilon fait en bois de robinier, un arbre qui pousse comme du chiendent, excessivement pénible vu qu’il fait des racines et des repousses un peu de partout. Malgré ces défauts, c’est un bois agréable car il est assez dur et les fibres sont serrées. Ce fut mon premier essai, et je trouve ça assez concluant. Pour la finition, j’ai utilisé du papier de verre (du grain 80 au grain 180), je ne suis pas allé jusqu’à le cirer ou le passer au vernis, parce que je n’en ai pas. Maintenant, il faut que je fasse le bol qui va avec, parce que tout seul…
Satisfaction : 60%
Vous aurez compris que c’est une toupie, je comptais la faire pour ma fille, toujours en bois de robinier, elle fonctionne bien : elle reste en rotation environ 40 secondes avant de sombrer dans l’immobilisme mais elle est trop petite pour un enfant de moins de trois ans : elle la met dans la bouche. Finition du grain 80 au grain 180 + craie bleue !
Satisfaction : 85%
Un autre pilon, fait dans un bois inconnu qui a une couleur jaune, c’était avant tout un test, mais ce bois a fendu au séchage, ce qui le rend inutilisable. Je pense que je vais par la suite le reprendre à la main pour en faire peut-être une statuette.
Satisfaction : 40%
Comme ma fille essayait d’avaler ma première toupie, j’ai essayé d’en fabriquer une autre histoire qu’elle ne s’étouffe pas (il faut pas oublier que c’est elle qui choisira ma maison de retraite) c’est une toupie en pin, mais celle-ci ne fonctionne pas bien, le manche est trop gros, le bois trop léger et le centre de gravité trop haut. C’est dommage, je trouvais ma pièce plutôt réussie esthétiquement parlant. Il faudra que je la retravaille.
Semaine touche-à-tout ! Du digital painting (enfiiiiin), de l’aquarelle, et du bon vieux stylo avec feutre.
Désert – 2016
« Premier véritable dessin sur Photoshop, c’était pas d’la menthe à l’eau, autant vous le dire. Il a un goût d’inachevé mais ce dessin m’a un peu trop pris la tête, je tenais absolument à ne dessiner que sur tablette graphique pour me faire la main, mauvaise idée, j’ai pas dessiné pendant quelques jours du coup… Ceci dit, c’était très intéressant à faire, une bonne découverte des différentes fonctionnalités basiques du logiciel et puis une meilleure compréhension de son univers. Le dessin ne casse pas trois pattes à un canard, il manque beaucoup de jeux d’ombres, les rochers du fond font trop faux, et le désert semble… désert ! Mais fallait que j’arrête, voyez ? » Temps estimé : 8 heures (ouais, le temps de découvrir et de tester un milliard de choses inutiles, j’aurais pu faire un article entier sur ce dessin et ses modifications… mais aucun intérêt, ceci est le meilleur rendu que j’ai pu obtenir) ; Satisfaction : 65% (tout n’est pas à jeter, mais ce dessin sera tout de même écarté de ma mémoire).
Spidey – 2016
« Fait à l’aquarelle et au feutre Staedtler, ce dessin m’a mis pas mal de temps (pas la couleur hein, ça c’était bouclé en 30 minutes, d’ailleurs ça se voit). En fait j’aime les couleurs et les ombres de Spiderman (en bas pour ceux qui ne connaissent pas Spiderman et vivent dans une grotte depuis 50 ans du coup) et les détails que j’ai apporter à Venom, il faudrait que je puisse mixer les deux et le rendu serait plus sympa. Je réfléchis à ajouter un arrière-plan avec Photoshop, on verra bien. » Temps investi : 4 heures ; Satisfaction : 70%.
Civilisations – 2016
« Mon préféré, même s’il m’a mis bien moins de temps que les deux autres, faut dire que je suis dans mon élément, donc les choses se font plus vite. Je suis assez content d’avoir réussi à faire porter la lueur de la torche sur le torse du robot, même si mes perspectives semblent bancales. Je n’ai pas vraiment à râler car j’ai bouclé ce dessin en peut-être 1h30, donc pour le temps investi je suis amplement satisfait. De l’illustration pure. » Satisfaction : 75%.
A la semaine prochaine pour une édition un chouilla différente.
Aujourd’hui, un thème qui est peu présent sur le web et généralement peu représenté dans les arts visuels car pas assez pratiqué puisque ça demande une grande technique (pas comme la photo où il faut juste appuyer sur un bouton) ainsi qu’un bel outillage : la sculpture sur bois ! Je vais vous présenter un monsieur qui fait des choses absolument parfaites, on aime ou on aime pas, on est quand même obligé de dire qu’il travaille vachement bien : Christian Renonciat !
D’après sa biographie, il est né à Paris en 1947, a étudié la philosophie à la Sorbonne (de toute façon quand on voit ce qu’il fait, il ne peut qu’avoir fait de la philosophie en étant jeune) et travaille essentiellement sur la matière et réalise des sculptures hyper-réalistes qui donnent de magnifiques trompes-l’œil.
Ce qui est intéressant dans toute son œuvre, ce n’est pas qu’il crée des statues ou des personnages qu’on pourrait exposer au musée Grévin, ça tout le monde sait faire, c’est qu’il se consacre à des objets anodins qui au final sont reproduits à la perfection. Si l’on ne voyait pas légèrement les veines du bois qu’il camoufle un peu tout de même sûrement grâce à différentes techniques que je ne me risquerais pas à citer car, soyons clair, je ne les connais pas, (à moins que ce ne soit les essences choisies qui sont peu marquées ?) on ne distinguerait pas l’objet de la reproduction.
(c) Christian Renonciat(c) Christian Renonciat
C’est surtout son sens du détails qui est absolument formidable. Par exemple, dans sa série consacré au tissu, il va jusqu’à lever les fibres du bois pour bien rendre la texture tissu voire tissu usé sur certaines pièces. Je n’imagine pas la difficulté et le nombre d’heure passée sur chacune de ses compositions pour avoir un modelé aussi réaliste.
(c) Christian Renonciat
Habituellement, je n’aime pas l’art trop contemporain, mais j’aime particulièrement sa série « Cageot » (parce qu’il aime les cageots) où dans un bout de bois, il va sculpter un cageot : objet stupide par excellence. C’est assez con, mais le résultat, c’est qu’on a l’impression d’avoir une cagette devant soit alors qu’au final c’est une grande création artistique qui est faîte en une pièce d’un seul et même tenant. Bon ok, faire un rendu de bois sur du bois, c’est pas ce qu’il y a de plus difficile à faire, mais le fait qu’il aille reproduire jusqu’aux agrafes, c’est assez magique. Quoi vous ne me suivez pas ? Tant pis pour vous, vous ratez quelque chose…
Peintre français un peu particulier mort depuis quelque temps (1876-1954), Augustin Lesage a fait comme la Communauté de l’Anneau dans les Mines de la Moria (Le Seigneur des Anneaux), il a creusé trop profond. A l’époque, il était mineur dans le Nord de la France, son apport culturel était par conséquent très limité si ce n’est inexistant. Pourtant en 1911, alors qu’il creusait, il entendit une voix lui dire « Un jour tu seras peintre. » Pensant que c’était encore René qui faisait le con, il n’y prêta pas spécialement attention. Ce fut quelques mois plus tard que les vois lui revinrent : « Aujourd’hui il n’est plus question de dessin, mais de peintures. Sois sans crainte, et suis bien nos conseils. Oui, un jour tu seras peintre et tes peintures seront soumises à la science. Tu trouveras cela ridicule dans les débuts. C’est nous qui tracerons par ta main. Ne cherche pas à comprendre. Surtout suis bien nos conseils. Tout d’abord, nous allons te donner par l’écriture le nom des pinceaux et des couleurs que tu iras chercher chez M. Poriche à Lillers. Tu iras chercher là et tu trouveras tout ce qu’il te faudra. »
Les voix, raconte-t-il, lui indiquèrent quel matériel acheter, dont une toile de 9m². Oui, alors qu’il n’avait jamais touché aucun pinceau, Lesage se mit à peindre comme s’il avait affaire à une toile minuscule, ne se rendant pas compte qu’en choisissant de peindre par une succession de détails, il mettrait un temps gigantesque avant de remplir les 9m². Et, en effet, cela lui mit une année entière. Je n’ai pas réussi à déterminer lequel de ses tableaux était le premier, mais je vous partage ce dont il était capable :
On raconte que pour ce dernier tableau concernant l’égypte, ll l’aurait peint avant la découverte d’un sarcophage pharaonique et que certaines fresques retrouvées dans ce tombeau ressemblent quasi à l’identique à certaines parties du tableau de Lesage.
On peut y croire, ou pas, mais faut avouer que quand même assez c’est fortiche.
Voici une petite annexe par rapport aux produits « As de trèfle » dont je parlais dans le Faire revivre des photos argentiques #2. Ça m’a beaucoup travaillé de ne pas trouver énormément d’informations sur cette société qui paraissait tout de même conséquente. Pour en savoir un peu plus sur cette entreprise, j’ai donc acheté le livre « Memento As de trèfle édition 1932 » édité par la société As de trèfle comme son nom l’indique, ce memento est un guide qui explique la pratique de la photographie de l’époque de A à Z comme on peut encore en trouver de nos jours.
Voici une retranscription de l’avant-propos qui est plus un edito qu’autre chose mais qui a le mérite de nous apporter quelques informations sur la société ainsi que comment était perçu la photographie et son évolution à cette époque :
Jean-Baptiste Grieshaber (1833-1907) Créateur de la marque As de trèfle
« Le cinquantenaire
de la Marque « As de trèfle »
La marque As de trèfle fut créée en 1882 – il y a un demi siècle – par Jean-Baptiste Grieshaber. Cette marque, devenue célèbre et jouissant d’une universelle renommée, sert à désigner les plaques, les papiers, les produits, et, enfin, les pellicules que le père, puis le fils Grieshaber, mirent successivement, depuis cinquante ans, à la disposition du monde photographique. L’apparition des pellicules As de trèfle, en 1932, coïncide avec le cinquantenaire de la firme Grieshaber.
En 1882, la photographie était encore peu répandue et le nombre des amateurs assez limité. Les procédés au collodion venaient d’être remplacés par le gélatino-bromure ; les tirages étaient faits presque uniquement sur papier albuminé [NDLR : ce sont des papiers enduits de blanc d’œuf qui s’utilisait en noircissement direct, vous trouverez la recette en suivant ce lien]. Les papiers par développement n’étaient pas utilisés ; les petits appareils n’avaient pas encore été créés. Les amateurs méritaient vraiment les satisfactions que la photographie leur procurait ; appareils lourds et encombrants, procédés incomplets, peu faciles, souvent basés sur des méthodes empiriques. De même que pour l’utilisation des premières voitures automobiles, il y eut une période héroïque où le chauffeur ne goûtait que rarement – et au prix de quels efforts ! – les charmes d’un transport plus ou moins rapide, l’amateur photographe eut à se livrer, jadis, à des travaux compliqués, difficiles, qui lui faisaient apprécier tout le charme de la réussite lorsqu’il avait la chance d’y parvenir.
Aujourd’hui, la photographie est devenue la plus facile de toutes les grandes distractions et les appareils ont été tellement perfectionnés, les méthodes si simplifiées, que tout le monde peut obtenir de jolies images qui causent encore plus de plaisir à celui qui les a faites et qui les donne, qu’à celui qui les reçoit, les jolies épreuves qui constituent la plus précieuse collection de souvenirs…
La très grande différence entre la première usine Grieshaber et celle qui, actuellement, occupe 10.000 mètres carrés à Saint-Maur, près de Paris, est la plus belle démonstration de l’immense chemin parcouru, du succès croissant des produits As de trèfle.
Avec un matériel sans cesse perfectionné, un personnel compétent, des laboratoires de recherches confiés à des savant, un service d’essais scientifiques et pratiques, une administration et une organisation commerciales modernes, la Société As de trèfle possède tous les éléments assurant la marche ininterrompue du succès qui a couronné les efforts de son fondateur et de ses enfants. »
Dans ce livre, on trouve également des informations sur les pellicules et plaques « As de trèfle » qui sont en cours de production, on peut constater dans le tableau récapitulatif qu’il n’y a pas nos plaques Aschrom, ce produit n’est décliné pour l’heure qu’en pellicule :
Page 8 et 9 du « Memento As de trèfle »Page 10 du « Memento As de trèfle »Page 28 et 29 du « Memento As de trèfle »Page 30 et 31 du « Memento As de trèfle »Page 32 et 33 du « Memento As de trèfle »Page 34 et 35 du « Memento As de trèfle »Tableau récapitulatif
Photos, maçonnerie, dessins, musique, plomberie, développement web ? Mais t’as fait quoi de tes dix doigts ces quinze derniers jours ? Et ben je n’ai pas fait grand chose sur le site et j’ai laissé Antoine le gérer quasiment tout seul, je l’avais prévenu et il m’en veut pas tant que quand il vient je le fournis en viande grillée.
Bon alors, commençons par les raisons qui ont fait que j’ai brillé par mon absence (ça c’était sur mes bulletins du lycée) : J’ai cassé (avec mon papa) la cloison de la salle de bain (qui était minuscule) pour la reconstruire 40cm plus loin. Vous allez me dire que vous vous en foutez, ben oui, mais j’aime bien raconter ma vie, j’ai l’impression d’être quelqu’un d’important ! Mais je n’ai pas fait que ça, j’ai aussi construit un site internet pour un copain plombier qui m’a déplacé mon radiateur. Et ça, ça m’a pris beaucoup de temps (il est pas tout à fait fini d’ailleurs, il me manque quelques informations et n’est pas encore en ligne) : http://www.dalençon-plomberie.fr
Mais pas que ! J’ai aussi fait de la musique, parce que oui, je fais un peu de musique de temps en temps et si j’arrive à connecter mon ordinateur au clavier, je mettrai en ligne ma composition super dynamique et touchante qui vous fera oublier qu’Ennio Morricone a mal au dos. Mais on verra ça un autre jour !
J’ai aussi fini cette semaine mon digital painting qui lui m’a pris en tout une trentaine d’heure, pour un résultat qui me semble satisfaisant vu mon niveau :
Il y a des détails que j’aurai pu améliorer, je pourrais refaire le ciel que je ne trouve pas assez bien, les ponts entre les collines aurait pu être mieux détaillés : il n’est pas parfait, mais comme je suis pas bon en dessin, je suis quand même content de ce que j’ai réussi à faire.
Satisfaction 90%
Une semaine sans photo, ce ne serait pas une vrai semaine ! Et bien, j’en ai fait, mais pas beaucoup, juste quelques ambiances de fin de journée, mon reflex n’a pratiquement pas perdu de sa batterie, mais ça donne ça :
C’est le genre de lumière que j’affectionne le plus (comme beaucoup de gens vous me direz), une lumière rasante qui donne un contraste assez léger mais présent avec une teinte légèrement chaude. Côté technique, toutes ont été prise au 28mm f1.8 de canon, objectif assez décrié tant la mollesse à pleine ouverture est présente, mais en fermant un peu c’est tout à fait acceptable.
Even Mehl Amundsen est un illustrateur qui, au vu de ses réseaux sociaux, en vie plutôt convenablement. Là où le type m’intéresse c’est au niveau de sa productivité. Il s’est mis un challenge en tête, celui de faire un dessin par jour, et il en est au jour 147. Et puis autant vous dire qu’ils déglinguent ses dessins… J’ai sélectionné quelques d’entre eux :
Il traite vraiment avec beaucoup de médias différents, et a clairement son univers. Un nom à retenir j’espère donc…
Bien le bonjour amis de toutes contrées. Aujourd’hui, je vais vous partager un documentaire à propos de Léonard De Vinci. A l’époque, l’étude anatomique et physiologique du corps humain c’était pas trop leur fort, mais Léonard a réalisé pas mal de dessin sur le sujet (comme il l’a fait sur à peu près tout… c’est le type de mec qui te fait comprendre que t’es un déchet face à lui et ce qu’il a accompli, même si t’as six cents ans d’avance sur lui). Sans transition publicitaire, le documentaire (et ça rime, merveilleux) :
Certes, c’est en anglais, mais vous pouvez afficher les sous-titres !
Toute sa galerie est accessible ![Kim Jung Gi : Entretiens [PUBLIC AVERTI]](https://i0.wp.com/www.fool-artistic.fr/wp-content/uploads/2016/06/10259115_457107714473170_3650226813665075729_o-e1465316982273.jpg?fit=696%2C435&ssl=1 "Kim Jung Gi : Entretiens [PUBLIC AVERTI]")
![[Vidéo] Dessins anatomiques de Léonard de Vinci](https://i0.wp.com/www.fool-artistic.fr/wp-content/uploads/2016/05/leonard-de-vinci.jpg?fit=560%2C328&ssl=1 "[Vidéo] Dessins anatomiques de Léonard de Vinci")