Quand je faisais des photos de couple/mariage/portrait (rayez les mentions inutiles), il y a quelques années – j’ai arrêté depuis par manque de temps -, j’ai commencé par chercher de l’inspiration pour que mes compositions ne ressemble pas à ça :
Ceci dit, ça reste original et pour des éleveurs ça pourrait même être une très bonne image. Mais quand on cherche à faire du beau comme moi (aïe mes chevilles), je trouve ça un peu raté !
Pour le plaisir et surtout votre culture (pas taper 😀 ), je vous offre une petite compilation de toiles de couples et de groupes qui ont pu me donner quelques idées quand je n’en avais pas. Que ce soit pour la pose et la composition, ces peintures des temps jadis (c’est-à-dire avant l’invention du téléphone portable en couleur) sont une bonne source d’inspiration !
Ullikummi est un artiste que je suis sur Instagram (je ne connais pas le terme instagramien pour dire qu’on est abonné à la page de quelqu’un… je ne suis qu’un fantôme de cet univers qui se contente de découvrir des artistes entre deux arrêts de métro, c’est beau la technologie). Je vous prierais donc d’excuser la qualité médiocre des images qui vont suivre, je n’ai pas trouvé beaucoup de choses sur ce monsieur, certainement car il doit être connu sous un autre nom, que je n’ai pas trouvé…
J’apprécie vraiment son style car il se rapproche de ce que j’aime faire, du petit dans du grand, des jeux d’ombres, et une certaine poésie. Selon moi, un artiste (illustrateur notamment) a bien fait son taff lorsque sa création permet de se projeter dans un univers, voire même dans une histoire.
Quelques de ses illustrations à ce bon monsieur : Ink361
« Regarde dans les 7 boules de cristal C’est pas les 7 mercenaires, pas les 7 samouraïs On est 7 comme les mousquetaires 7 pour tous, tous pour un, un pour 7, tous pour 7 Unis comme les 7 doigts de la main, proche comme des frères Appelle-nous Quadricolor, les 7 couleurs primaires 7 continents, 7 commandements, tu trouves ça bizarre 7 signes du zodiaque, c’est pas un hasard On lit Télé 7 Jours, on écoute Radio 7 Y’a une K7 qu’on kiffe grave, c’est les Jackson 7″
Et voilà, sept T’as dessiné quoi ? Qui l’eut cru ? Une marque de pâtes très certainement.
Sans plus attendre, les dessins de cette semaine :
« Je reviens vers mes vieux feutres à différentes nuances de gris (des ProMarkers à tons neutres). Le dessin en lui-même me va, j’ai juste deux-trois regrets, notamment au niveau du ciel. J’aurais aimé abordé les étoiles autrement, pourtant j’avais fait des essais avant, ce qui est assez remarquable de ma part. J’ai récemment acheté un marqueur Posca pour rajouter du blanc à mes dessins, mais j’ai un peu loupé mes étoiles, qui dans ma tête devaient ressembler plus à des poussières et non à des vieux traits tout moches. La lumière de la torche manque également d’intensité, mes niveaux de gris auraient dû être pensées avant… Mais ça va, c’était sympa à faire ». Temps estimé : 1h30 ; Satisfaction : 75%.
« Encore une fois j’ai utilisé les feutres à nuances de gris. Pour le coup j’ai trop exagéré sur le noir, on ne voit plus rien sur une partie du dessin, alors que j’avais mis une plombe sur cette partie, la plus détaillée je pense… Mais parfois, on dessine, on veut absolument éviter un truc, et en se mettant la pression on finit par faire tout ce qu’on ne voulait pas… Ce dessin en est l’exemple. Regardez, j’ai même lâché l’affaire et n’ai pas terminé la partie haute… Farewell dessin, à jamais. » Temps estimé : 2 heures ; Satisfaction : 50% (pour la première moitié de la réalisation)
« Pour une fois, j’avais une idée de dessin dans ma tête, et le rendu ressemble (presque) à ce que je voulais. Mélange de promarkers et de crayons de couleur, je voulais avant tout faire un dessin sur la transition saisonnière, l’hiver qui fait place à l’été. Les nuages sont trop marqués, un ton en dessous aurait été suffisant. Je suis satisfait du bonhomme en premier plan, et de l’arbre, bien que j’ai encore une fois passé trop de temps à le détailler pour au final qu’il soit tout noir…. » Temps estimé : 2 heures ; Satisfaction : 75%.
Je sais que la tatouage c’est très subjectif, que certains n’apprécient pas et que d’autres ne considèrent pas ça comme du dessin. Certes, mais ça reste un art pictural et là vous pouvez rien dire !!
C’est peu banal mais j’avais envie de vous présenter un salon de tatouage que j’admire assez : Meatshop Tattoo. Ils sont basés à Copenhague (ville du Danemark, pas loin du Mexique donc…), leurs tatouages coûtent excessivement chers (environ 130 euros l’heure, et autant vous dire que ce qu’ils font prend des heures et des heures, surtout ceux faits par pointillisme, procédé qui consiste à créer quelque chose à partir de petits points, travail d’orfèvre donc. On reprend notre respiration, elle était sacrément longue cette parenthèse). Bref, j’ai pensé une époque me faire tatouer chez eux, puis j’ai demandé à mon banquier, end, that’s all folks.
Je me tais, mais admirez, le côté celte est vraiment très marqué, que c’est bôôôôô :
Enfin le second épisode de « Faire revivre des photos anciennes ». Aujourd’hui, mieux qu’au cinéma ! nous allons visiter la ville de Semur-en-Auxois en « trois dimensions » dans les années 50 grâce à des négatifs stéréoscopiques.
Cette série de photos a été prise sur des plaques de verre 6*13 Super-Aschrom orthochromatique anti-halo 28° de la Société des produits photographiques As de trèfle.
6*13 : taille de la plaque de verre en cm, format panoramique.
Orthochromatique : C’est un type d’émulsion qui est insensible au rouge, c’est à dire qu’on peut le développer à la lumière inactinique (rouge) de faible intensité. La plupart des papiers argentiques noir et blanc sont orthochromatiques.
Anti-halo : C’est une substance colorée que l’on met à l’arrière du film ou de la plaque de verre afin d’éviter les réflexions parasites.
28° : c’est la sensibilité du film, ici, ça correspond à 500iso donc un film très rapide.
L’appareil
Difficile de déterminer l’appareil qui a servi à faire cette série, on sait par les négatifs qu’il s’agit d’un appareil à plaques de verre stéréoscopique avec des optiques d’assez bonnes qualités. Si on s’en réfère à l’excellent site de Sylvain Halgand, on ne trouve pas des milliers de modèles qui utilisent des plaques de verre en 6×13.
Cependant, on trouve trois plaques – que je considère – de test exposées par le photographe (en fait elles étaient donné avec l’appareil pour prouver que les deux objectifs étaient bien calés), et l’on trouve sur l’une d’entre des publicités pour le Verascope.
Le Verascope de Jules Richard est justement un de ces appareils stéréoscopiques. On peut supposer que l’appareil qui a pris ces photos est un de ces modèles en 6×13.
Si l’on se fie à la même photo de test qui a été annotée, on peut supputer que les optiques ouvrent a minima à F4.5.Par déduction, je pense que notre appareil pourrait éventuellement être de ce type.
Sans grande conviction tout de même.
Edit 15/05/2016 : D’après Arnaud SAUDAX (membre du forum collection-appareil), les plaques de test étaient données avec l’appareil pour démontrer que les optiques étaient bien calées. Elles n’ont donc pas été exposées par le photographe mais comme elles étaient en sa possession, on peut déduire que l’appareil est bien un Verascope.
Pour exploiter les images 3D prises par ces appareils, deux solutions : loucher pour superposer les images, le cerveau fait le reste ! Il y a aussi la possibilité d’acheter une visionneuse assez onéreuse et imprimer les photos sur papier transparent après les avoir modifier quelque peu, mais ce n’est pas très rentable !
L’année
Des informations ci-dessus, on peut commencer à restreindre la période, on peut supposer qu’elles ont été achetées entre 1933 et… je ne sais pas quand la production de ces plaques a été arrêtée, je n’ai pas trouvé de date. Je suppose au début des années 60, ce genre d’appareil à plaque ne se vendant plus. Il y a également, sur la boîte des négatifs plusieurs inscriptions manuscrites :
« Semur »
« Négatifs »
« P 32 »
« 53 »
Pour les deux premières inscriptions, il n’y a aucun doute sur leurs significations, cependant, pour les deux dernières, je ne peux faire que des hypothèqueses (Big up au 93) :
Commençons par le 53, cela pourrait correspondre à l’année, ça reste incertain, mais au vu de certaines photographies, la mode vestimentaire et le réfrigérateur, ça correspond à peu près à la période. Facile mais incertain.
Après cette résolution d’énigme digne d’un des meilleurs scenarii de Colombo, nous pouvons nous concentrer sur le « P 32 ». On peut faire toutes les interprétations possibles, seul le photographe (RIP) pourrait nous dire ce qu’il en est réellement. Après avoir retourner mon cerveau dans tous les sens, et sachant que ces mentions sont certainement là pour référencer la boîte parmi d’autres, ce genre de mentions est généralement à dissocier, d’un côté la lettre et le chiffre : un peu comme dans les grands HLM où la lettre correspond aux bâtiment et le chiffre au numéro d’appartement.
Cependant, je ne peux pas tirer de conclusions. Trop de possibilités. Si vous avez des idées, je suis preneur.
Le lieu
C’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus ! On est donc à Semur-en-Auxois, jolie petite ville médiévale de Bourgogne, lieu de villégiature sympathique, je ne vais pas m’attarder sur l’histoire de cette ville, mais sachez qu’il y a pas mal de vestige du moyen-âge, ça prendrait trop de temps à détailler et on est pas là pour ça ! Plus d’informations sur le site de l’office de tourisme et le site de la mairie.
Le photographe
Sûrement un amateur averti : Ses compositions sont tout à fait correctes, même si les plaques sont assez surexposées, en même temps, du 500 ISO en plein soleil, ça donne un temps de pose assez court, si l’on suit la règle du F16, on trouve 1/640ème, ce qui à l’époque n’est pas permis par tous les appareils et encore moins par les appareils stéréoscopiques.
Petit aparté, parce que ces gros vilains ont bercé ma jeunesse, à leur façon. Je tiens d’ores et déjà à m’excuser pour la qualité médiocre des images, j’ai trouvé ce que j’ai pu les gars !
Pas grand chose à dire sur cette collection de cartes, elle fait suite à un dessin-animé intitulé «Garbage Pail Kids» d’Art Spiegelman (mais siiiii, celui qui a obtenu le prix Pulitzer pour sa BD «Maus», je dois avouer qu’il y a un monde entre ces deux créations mais pourquoi pas….), sorti en trois albums (deux en 1989 (double parenthèse comme en mathématiques, big up Amaury) et un en 2004, j’sais pas pourquoi ils ont mis 15 piges pour sortir le troisième album, surtout pour surfer sur le succès des deux premiers, un peu comme Star Wars ! AH NON JE RETIRE NE ME FOUETTEZ PAS!)
Bref, fallait avoir toutes les cartes, comme les pokémon, MAIS en plus on pouvait trouver des cartes avec nos prénoms, et ça c’était la classe. Sauf qu’Antoine ça n’existait pas…
Au-delà du très politiquement incorrect, ces dessins avaient le mérite d’être franchement travaillés. Même les traductions sont rigolotes (oui car c’est américain à l’origine). Vous pouvez aller voir ici et découvrir si votre prénom a été utilisé pour constituer un Crado !
Alors que le troisième épisode de la saison nous apprend que CENSURE (faut pas déconner je vais pas spoiler la meilleure série du moment) ! Voici les affiches des saisons 3 & 4 de Game of Thrones !
Encore une très belle série de portrait, avec un côté un peu argentique et qui en plus du reste est composée à la perfection avec ce décentrement qui donne de la dynamique à l’image.
Une contemporaine américaine, ça change un peu, je crois que j’ai jamais parlé de ricains, y’en pas mal de balèzes de leur côté aussi mais c’est plus récent, leur histoire étant plus naissante (et oui, pas de McDo au moyen-âge).
Nous allons donc traité d’une contemporaine, Alex Meade, tout juste 30 ans et probablement toutes ses dents parce que vu le prix des assurances santé aux States si tu perds une dent ça te coûte bras, et on sait tous que pas de bras, pas de peinture !
Son style est un peu particulier, elle crée de la 2D à partir de la 3D (nous on vit dans un monde à 3D pour les quelques qui ne suivent rien depuis le début), à l’aide majoritairement d’acrylique. Mais ce qui est fort les enfants, c’est qu’au rendu on dirait une peinture à l’huile ! Oui oui, regardez :
Le principal secret, d’après moi, réside dans son traitement de la lumière. Il y a beaucoup de contrastes de lumières, les lumières et les ombres sont exagérées et le rendu est fantastique.
Je vous invite, bien évidemment, à aller faire un tour sur son site et son Facebook.
Cette sixième édition est en avance d’un jour, mais il y a une raison à cela, j’ai trop peur de faire de l’ombre au troisième épisode de Game of Thrones. Imaginez les malentendus au bureau :
« T’as vu le dernier épisode ?
– Ouais putain, le mur et la caverne, grosses tueries !!
– Hein, quoi ? »
GROSSE GALERE QUOI ! Enfin bref, encore du traditionnel cette semaine, bien que l’envie de me mettre au digital painting reste très présente, Amaury se charge plutôt à merveille de cette partie.
« Je change un peu ma manière de procéder, je vais commencer par le dessin que je préfère. Toujours en train de m’entraîner sur les différentes sources de lumière, je trouve que cette caverne est plutôt compréhensible et je suis assez fier de ma gestion des ombres. Si c’était à refaire je crois que je marquerais encore plus le contraste entre les premières pierres et celles du fond. Idéalement j’aurais dû utiliser des stylos épais pour le premier plan (du 05 ou 08) et finir le fond avec du très léger, du 005 par exemple, et faire des contours bien moins présents. J’ai compris que les traits doivent suivre les formes, c’est bête à dire mais bon, autant le réaliser un jour. » Temps investi : 2 heures ; Satisfaction : 70%.
« Celui-ci est un peu sorti de nulle part, j’ai commencé à faire un carré, puis un second, et ça a fini par former un mur. Bon du coup on voit bien qu’il n’y a eu aucune stratégie d’approche, que c’est fait à l’arrache et que j’essaye de sauver la mise avec des traits droits. Là où je suis surtout déçu c’est au niveau des racines montantes qu’on ne voit finalement que très peu, alors que je voulais que ce soit un élément fondamental du dessin, un peu comme le petit personnage à gauche, discret mais reconnaissable, lui j’l’aime bien. J’aurais pu investir plus de temps dans l’ombrage, ça manque terriblement de relief au niveau des briques, mais c’est un peu comme lorsqu’on cuisine un plat qu’on n’aime pas, on va pas spécialement mettre d’efforts pour le réussir, parce qu’on s’en tamponne les bassines du goût final. » Temps investi : deux heures ; Satisfaction : 65%.
« J’avais fait le brouillon de ce dessin il y a quelques semaines, sans jamais l’achever. Autant vous dire que c’était très laborieux et que dès le départ j’étais très peu satisfait. Les personnages c’est pas tout à fait mon dada encore, alors les mettre en scène quelle misère. Je ne sais même pas si tout le monde est capable de comprendre l’anatomie de la bête…! Tout est brouillon, et c’est ce qui m’agace, on ne distingue pas grand chose. » Temps investi : 2 heures (ouais on dirait pas !) ; Satisfaction : les points négatifs existent-ils ?
Nous avons été approchés par Saal Digital pour tester leur livre photo. On s’est dit pourquoi pas, ça sera peut être utile pour une fois à certaines personnes qui souhaiteraient commander chez eux et savoir à quoi s’en tenir.
Après confirmation, on a reçu un bon d’achat de 40€ pour créer le livre photo que l’on voulait. On a donc choisi de nous fabriquer sur mesure un livre en incluant des photos assez hétéroclites pour tester en vrac :
le noir et blanc
les détails
les nuances
les couleurs
Mais pas que, nous avons aussi inclus quelques dessins d’Antoine afin de voir si l’on pouvait éventuellement choisir Saal Digital pour se faire un Artbook.
La création
Point par lequel nous allons commencer car quand on commande un livre photo que ce soit sur n’importe quel site, on se trouve confronter à la problématique de comment le créer. Nous sommes donc ici dans l’obligation de télécharger leur logiciel.
Au début un peu réticent (nous aurions préféré une application web), nous avons pu constater qu’il était assez bien fait, intuitif et réactif : Un néophyte arrivera à se créer son livre sans trop de soucis.
Il y a la possibilité de choisir son produit avec différentes finitions, de le mettre en page de façon assez poussée avec des alignements automatiques, on y trouve aussi des textures et des images qui peuvent aider à la mise en page (j’ai pris volontairement une texture proposée par le logiciel pour la couverture du livre) mais ce n’est pas le but du test cependant quand on choisit une enseigne, autant savoir qu’elles en sont les contraintes.
Mes seuls regrets sont l’absence d’un nombre de polices de caractère suffisant selon moi (pourquoi ne pas utiliser la bibliothèque de Windows ? ), problème qui peut être résolu en important un fichier PNG de notre texte mise en forme sur fond transparent, et l’absence de prise en charge des fichiers TIFF (sûrement une limitation logicielle due au poids de ce type de fichier).
Edit 09/05/2016 : Saal Digital nous a informé qu’il est également possible de créer le livre directement en PDF au format et leur envoyer pour se le faire imprimer. Il est également possible d’afficher les polices du système d’exploitation en passant par les paramètres du logiciel, une case à cocher qui est caché dans la sélection du livre photo (petit engrenage en haut à droite).
Passons donc à…
Notre livre
Nous avons opté pour un livre en 21*18 avec :
26 pages
une couverture mat
un papier mat (oui, j’ai du mal avec le papier brillant je préfère le papier perlé, mais c’est un autre débat)
un molletonnage (parce que c’est toujours agréable au toucher)
Un livre classique que n’importe qui aurait pu commander. Notre test portera uniquement sur cette configuration n’ayant pas d’autres configurations sous la main pour pouvoir comparer.
Quid de…
La couverture ?
Notre couverture mat est bien imprimée, agréable au toucher avec son molletonnage qui est bien réalisé (c’est-à-dire qu’il ne déforme pas la couverture avec des creux et des bosses)
La première chose frappante, c’est la qualité de l’impression des détails, nous avons choisi cette ignoble texture avec fleurs et petits oiseaux justement pour voir l’éventuelle pixelisation et en fait, pas du tout. La comparaison que j’ai faite avec d’autres livres photos d’autres marque (Photobox par exemple) montre que c’est clairement un cran au dessus niveau impression. Aucune trame d’impression n’est visible.
Second constat mais qui était annoncé par le logiciel : les noirs sont un peu délavés. Ce n’est pas dérangeant, c’est le type de papier qui fait ça, ce n’est pas rédhibitoire, mais si vous voulez une jolie couverture noire, orientez-vous vers la finition brillant qui permet dans tous les cas de rendre les noirs plus profonds. De plus, les traces de doigts se voient légèrement sur ces noirs.
Le papier mat
Il est rigide ce qui permet de le conserver assez longtemps sans qu’il soit abimé ou déchiré en tournant les pages et ça, c’est un bon point, le grain est agréable sans être trop présent, il restitue bien les contrastes et les couleurs. Il est neutre dans sa couleur. Bref un bon papier.
Les photos d’Amaury
Il n’y a pas besoin de faire un roman sur la qualité, elle est là. Difficile de prendre l’impression des photos en défaut. Les couleurs sont justes, elles ne subissent pas de saturation, les noirs et blancs sont sans dominante, les détails fins sont bien reproduits et ne subissent pas de renforcement exagérés, les différentes nuances de couleurs sont là.
Comme nous le disions en introduction de ce paragraphe, la qualité est là, que ce soit la justesse des couleurs, la saturation, la netteté, sur ces points-là, notre livre photo est de très bonne constitution.
Les dessins d’Antoine
Comme pour les photos, ils sont bien reproduits. Les couleurs justes, les détails sont là. Nous ne pouvons pas dire grand chose de plus, si ce n’est que le papier est un peu moins adapté à cet exercice, il aurait fallu qu’il soit plus mat pour que les reflets soient un peu moins présent pour ces dessins.
Ça reste tout de même une bonne impression. Et c’est agréable à regarder, on pourra aisément se faire un artbook avec ce livre photo pour peu que le papier un peu trop typé photo ne nous rebute pas.
Les finitions
Le livre a été assemblé avec soin, on peut dire que c’est un beau livre. Sans revenir sur le molletonnage et le papier, nous trouvons qu’une chose peut être améliorée : la première et la dernière page sont directement collées à la couverture et le livre commence donc par la page de gauche. Nous aurions aimé avoir une page de joli papier qui fasse la séparation entre la couverture et les pages de papier photo ainsi qu’un livre commençant par la page de droite, ce qui aurait fait encore monté un peu plus la qualité globale du livre (qui malgré ces petits défauts est tout de même élevée).
On sent quand même le savoir-faire et on n’est pas face à un livre imprimé et assemblé par tata Ginette qui voulait faire autre chose que du macramé !
Le prix et l’envoi
Nous avons donc eu un bon d’achat pour 40€ sur le site de Saal Digital, notre livre à la commande a coûté 39,90€ frais de port inclus (5€) pour les caractéristiques vue plus haut. Oui mais… actuellement, il y a un code réduction jusqu’au 31/05/2016 de 15€ pour un minimum de 25€ d’achat (trouvable sur le site). Donc, on peut considérer qu’il coutera 25€ (FDP inclus) et à ce prix-là, le rapport qualité/prix est plus que correct. Par contre, sans la réduction, les tarifs sont au-dessus des acteurs du marché low cost.
L’envoi se fait par DHL depuis l’Allemagne et la Poste pour la partie française, il a mis 4 jours pour arriver jusqu’à nous depuis la commande, il était bien emballé dans un plastique transparent + une housse protectrice + dans un carton. Bref, rien à signaler de ce côté-là.
L’avis d’Amaury
Ce livre n’est pas un ouvrage d’art mais il est d’un bon rapport qualité-prix et disponible pour toutes les bourses, l’impression est bonne et je pense que si j’ai de nouveaux livres-photos à acheter pour les photos de famille ou pour me créer un book, je pense je passerai par eux, plus que le bouquin en lui-même, c’est la qualité de l’impression qui m’a plu. Il y a quelques défauts, mais c’est vraiment pour chercher la petite bête car dans la globalité, on se satisfait très clairement de ce que l’on a. A voir dans 3 ou 4 ans comment il se comportera au vieillissement !
Satisfaction : 80%
L’avis d’Antoine
Il n’est pas dit que je revienne sur ce que je m’apprête à dire dans quelque temps, n’ayant pas encore pu tenir physiquement la bête (Amaury s’est occupé de quasiment tout, donc il était naturel que ce soit lui qui le reçoive et le découvre). En général, j’aime bien les choses matérielles donc je fais souvent des albums histoire de garder une trace physique des mes photos. En comparaison avec les albums que je commande en général, la différence de qualité semble indéniable, pour un prix à peu près similaire aux grands sites proposant des albums. Idem pour les dessins, le rendu donne très envie de commander mon premier artbook via SAAL Digital, comme évoqué précédemment il faudra voir ce que ça donne sur le temps, mais je pense que celui-ci a de très beaux jours devant lui. Rendez-vous dans quelques années pour le debriefing les copains et copines.
J’aime bien les titres provocateurs comme ça, ceux qui ne veulent rien dire mais qui percutent bien, surtout quand ça cause religion. Mais comme la plupart des titres, IT’S A LIE ! The cake is a lie. Je ne vais pas m’étendre sur l’aspect religieux de cet ultime dîner, ça me cause pas du tout, et je ne souhaite offenser personne, n’y connaissant pas des masses. Par contre, j’ai rassemblé les peintures en relation avec cette fameuse scène, beaucoup connaissent celle de Leonard de Vinci, certainement la plus aboutie : La Cène. Il lui aura fallu pas moins de trois piges pour en venir à bout (1495-1498 = -3, ouais je sais, j’ai jamais rien bité aux maths de toute façon), donc normal qu’on la considère en tant que tel. Bon, elle est jolie, y’a à peu près un milliard de sites qui l’analysent, vous l’avez eu en Une d’article, vous ne la verrez plus ! Moi je veux montrer les autres, celles qui ont été éclipsé par le talent du grand Leonardo.
Ce qui est sympa à comparer, c’est évidemment le changement de style pictural, cette scène religieuse a été systématiquement mise à jour pour corroborer avec les périodes artistiques de chaque époque. Mais moi ce qui me plaît de regarder dans une série de tableaux c’est l’évolution des décors et des personnages. Dans les premiers tableaux, les plus anciens, ils étaient très radins sur la nourriture, y’a deux bouts de pain et trois radis qui se battent mais au fur et à mesure qu’on avance dans le temps, les tables sont mieux garnies. En oubliant la dernière, où seul le sang et le corps du Christ sont présents. Par contre je comprends pas trop pourquoi ils se serrent de plus en plus, la crise du logement frappait déjà sûrement à l’époque? En tout cas on peut être d’accord sur une chose, il y a eu un avant et un après De Vinci. L’homme le plus classe du monde. Un chien se cache dans le tableau de Rubens, saurez-vous le dénicher ? (niche… nicher… jeux de mots, jeux de Ramoutcho !)
Je suis pas très prolifique en ce moment, vu que je tente de dessiner, de comprendre comment Photoshop fonctionne, de comprendre comment les couleurs et les ombres fonctionnent et comment les reproduire correctement, c’est ce qui me prend la tête et le temps en ce moment. J’ai quand même tenté de faire quelques trucs avec mon appareil photo quand les températures étaient un peu plus clémentes (mes pieds de tomates ont gelé, j’suis dégoûté T.T).
En mode flemmard, je me suis donc installé dans mon transat en attendant que les oiseaux passent devant mon nouvel objectif offert par ma femme (Encore? Ben ouais, c’est entre autre pour ça que je l’aime !) Qui a dit qu’il fallait aller loin pour photographier des trucs cools ?
Malgré tous mes efforts, (j’ai même mis quelques miettes de pain sec pour essayer de les amadouer) je n’ai ramené que trois photos de piafs qui sont presque correctes. (C’est pas trop mon domaine, je laisse ça à mon pote Vincent !) En même temps, mon objectif, c’est un 70-200 F4 donc, c’est pas ce qui se fait de plus long, il m’aurait fallu un 300 ou un 400mm vu la distance à laquelle ils se sont posés. Du coup, je me suis permis de cropper comme un gros sale.
Ce ne sont pas ces photos-là qui me feront rentrer au Panthéon des photographes animaliers, la lumière est dure, les oiseaux assez loins, mais vu l’effort fourni, on peut dire que c’est une réussite !
Comme je me faisais royalement chier durant mon bain de soleil à attendre le touriste, je me suis tourné vers des sujets plus statiques :
Satisfaction : 60% (80% si on compte le fait que j’étais installé tranquillement dans un transat !)
J’ai ressorti l’appareil un autre jour mais cette fois-ci avec le 100mm macro, parce que c’est l’objectif que j’apprécie le plus et je reviens rarement bredouille avec, parce que l’univers du très petit est tellement vaste que n’importe quelle partie peut devenir intéressante. Pour la plupart, je suis au rapport de reproduction 1/1. La lumière est forte et j’ai essayé de jouer avec pour donner aux textures du contraste.
Je vous laisse juger par vous-même.
Bébêtes et fleurs
Il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent comme bestioles. J’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens du bord. La lumière est dure, mais je pense avoir réussi à en tirer parti.
Satisfaction : 70%
Textures
J’avais envie de le faire, j’aime bien les textures et puis ça pourra me servir pour incruster dans Photoshop quand je continuerai mes dessins. Après, je ne sais pas si j’ai réussi l’effet de falaise miniature que je voulais arriver à donner à mon tronc d’arbre coupé. A vous de me le dire.
Satisfaction : 80%
Mousse
J’aime la mousse, la Tripel Karmeliet est ma bière préférée. Comment ça on ne parle pas de la même chose ? Je trouve que cette saloperie qui pourrie mes murs est super graphique, j’aime également beaucoup les couleurs qui en ressortent. Bon là, c’est à refaire, vu que mes mises au point ne sont pas tip-top sur les deux premières, mais c’est un sujet que j’apprécie photographier.
Satisfaction : 65%
Délire galactique
Mon but sur celles-ci était de les rendre le plus graphique possible. Distorsion de l’espace-temps tout ça, Einstein serait fier de moi ! Je vous laisse deviner ce que c’est, peut-être qu’un jour je le dirai, pour l’instant, ça reste mon secret !
Les beaux jours reviennent, les giboulées se raréfient, les insectes commencent à sortir, on peut enfin tomber la veste… Je commençais à désespérer ! Notre site commence à être un peu plus fourni, mais on en restera pas là !
Voici quelques nouvelles de son avancée, ça prend du temps, donc je vous fais profiter. Pour qu’un site soit intéressant, il faut qu’il soit vivant, en mouvement, toujours aller de l’avant, sans que ça ne devienne une usine à gaz non plus, il faut le rendre le plus ergonomique, le plus attractif et le plus lisible possible et ça, c’est difficile. Les retours que nous avons eu sont positifs dans l’ensemble, pas de critique négative à l’horizon, malgré tout, j’aurai préféré en avoir pour pouvoir corriger le tir et améliorer les choses qui ne vont pas. La perfection n’existe malheureusement pas.
Pour le coup, c’est très satisfaisant de voir que notre projet plait, à peine un mois après notre sortie des bois, nous avons de plus en plus de monde qui nous suit et nous vous en remercions !
Pour aller plus loin, nous avons rajouté quelques fonctionnalités, en voici une liste non exhaustive :
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C’était surtout histoire que ce soit plus joli, un peu plus fini, elles seront mis à jour régulièrement au fur et à mesure que nous publierons de nouveaux travaux. N’hésitez pas à les consulter régulièrement !
Un ajout majeur fera son apparition, Antoine ajoutera en galerie ses photos. J’entends déjà les foules frémir.
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Même si de base je n’aime pas les réseaux sociaux, c’est aussi important de toucher le plus de monde possible, diffuser la culture n’a pas de prix dans ce monde sans cervelle.
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Amaury se met au dessin, ma foi c’est une reconversion plutôt réussie (le volcan, bluffant ! Mais les nuages du brouillon étaient magiques). Moi, je ne me mets pas à la photographie, enfin si, je m’y mets depuis deux ans on va dire… Armé de mon Canon 600D, j’ai fait pas mal de photographies dernièrement (« BOUH ! Ça veut surtout dire que t’es un mytho et que t’as pas dessiné hein ? Boloss. »), cette semaine sera donc un « T’as photographié quoi avec tes pieds ? », nouvelle édition, et pourtant déjà un classique. Je le sens, les augures sont bonnes. Odin est avec moi.
C’est à ce moment-là que le terme « T’as photographié quoi avec tes pieds ? » prend tout son sens. Non, je ne fais pas de la fausse modestie en insinuant que mes photos sont mauvaises, moi j’aime bien mes photos. Et c’est ça mon problème, et c’est pour ça que j’ai repris ce titre, n’étant pourtant pas un néophyte de la photographie. C’est que je me fie à mon instinct, j’ai appris les bases et puis voilà, juste de quoi faire une photo pas trop dégueu. Je ne serais pas capable de faire comme Amaury, la technique c’est pas mon fort, en dessin non plus d’ailleurs, je fonce juste. Ainsi, permettez-moi de vous présenter ma sélection de cette semaine :
« Aucun ajout de couleur pour celle-là, ma mère s’étant déjà chargé de rendre l’endroit bien glauque en installant une lampe rouge. J’aime l’idée selon laquelle le rouge se fond avec la statut. Merci à mon frère de m’avoir prêté son 50mm, promis t’auras un pécule si je deviens millionnaire grâce à cette photo. »
« En photo comme en dessin, je fais une obsession sur les ombres. J’avais quelques grammes dans le sang en prenant cette photo, elle n’était vraiment pas droite au départ, heureusement que je n’étais pas sur de l’argentique, la loose. Merci au modèle, à qui j’ai bien évidemment demandé l’autorisation, je crois. »
« J’avais installé la lampe de mon téléphone, puis j’ai posé mon téléphone pour défaire mes lacets (mémoire d’éléphant je sais, on me le dit tout le temps. C’est la puissance intellectuelle ça, bac +3 les enfants). Et puis j’ai levé la tête et eu un léger frissonnement en regardant le plafond. Rien de bien intéressant dans cette photo, c’est juste que j’avais une anecdote dessus, et tout le monde aime ça en général, ça faire vendre les p’tites histoires qu’on se raconte à la machine à café : « Tiens t’as vu la dernière photo d’Antoine ? Ce con il a flippé à cause de l’ombre d’une plante. »
« J’ai été à l’aquarium ce weekend, celui de Paris, et c’était cool. Le souci dans les aquariums c’est que les reliefs sont pourris, que les masses d’eau apportent une distorsion à l’image et que les lumières rendent souvent les sujets flous, même à l’œil nu (ou c’est moi que je suis bigleux ?). C’est un hippocampe sur la photo, non j’déconne, c’est un homard. »
« La tête d’une toute petite anguille qui sortait du sable. C’est drôle, on dirait une tête de reptile. »
« Alors ça, c’est ultra cool à prendre en photo. J’ai toujours trouvé les méduses majestueuses, toujours en train de se déplacer avec une certaine grâce. Même si de leur côté ça doit être un peu dur psychologiquement de mettre six semaines pour traverser le bassin. »
« J’aime bien cette photo, elle représente trois choses : Un champignon, une méduse et une explosion nucléaire. Mais laquelle des trois est-elle réellement ? »
Semaine prochaine, des dessins ! Et plein ! Au moins trois ! Comment ça comme d’habitude ?
Alors que le deuxième épisode de la Sixième Saison (oui, je me permets de mettre des majuscules!) de la série culte Game of Thrones va être diffusé ce soir aux USA, voici une petite rétrospective des différents portraits-affiches-teaser (rayez les mentions inutiles) sorties depuis le début, saison par saison. Parce que mine de rien, ce sont de très bons portraits. Je ne regrette qu’une seule chose, ne pas connaître le nom du photographe.
Saison 1 :
Vous noterez que le photographe a utilisé le même set-up de lumière pour toutes ces affiches. Sans être spécialiste de la photographie en studio, on peut deviner qu’il n’y a qu’une ou deux lampes qui va (vont) éclairer le modèle et le siège sur le droite et donner ce contraste assez fort.
Saison 2 :
On remarquera que les portraits de la seconde saison ont été beaucoup plus stylisés que ceux de la première saison qui sont réellement des photographies. Ici on se trouve face à l’oeuvre d’un photographe et d’un graphiste.
Je ne connais pas grand chose biographiquement parlant concernant Joan Cornellà sauf qu’il est espagnol, qu’il dessine mais, avant tout, qu’il est complètement fumé du ciboulot. Et ça, j’aime ! Généralement sous formes de séquences type bande-dessinée constituées de pas plus d’une demi-douzaine de vignettes.
La preuve par l’exemple. La première fois que j’ai vu ce qu’il faisait, ça m’a fait penser aux Crados ou plus récemment à Happy Tree Friends, une esthétique mignonne avec un fond saugrenu.
Alors ok, effectivement, les détracteurs diront que c’est malsain et que c’est à cause de dessins comme ça que les jeunes perdent pied et qu’ils crachent par terre et sifflent les dames. Notre monde est-il, finalement, plus cohérent que ces dessins ? De ce que j’ai pu lire (j’aime bien faire genre je lis des trucs avant d’écrire un article), Joan Cornellà serait un fervent défenseur de la liberté humaine, cette dernière étant de plus en plus réduite par tout ce qui peut nous corrompre (nouvelles technologies, égocentrisme, culte du physique, etc.). Et en plus c’est drôle.
L’idée selon laquelle les apparences sont souvent trompeuses est un peu la ligne directrice de tous ses dessins, un idée tellement poussée à ses extrêmes qu’on fait parfois face à une absurdité totale et à un surréalisme exacerbé.
Bon, d’autres détracteurs (pas ceux de tout à l’heure) diront que c’est bien beau de faire la guéguerre contre notre société sclérosée par les sept péchés capitaux, mais que ce monsieur est en train de faire la même chose : il choque pour se démarquer, en quoi est-il différent des « Ch’tis à Saint-Tropez » ? A ceux-là je répondrais :
J’avais précisé, précédemment, que je ferai certainement un article sur Nyo. Il n’a pas un très grande renommée, mais est très apprécié par les groupuscules geeks, dont je suis partie intégrante, inutile de le nier.
Donc Nyo. Il est très présent sur la plateforme twitch, sur laquelle il réalise ses dessins, en présence d’un public qui ne connaît que le thème choisi. Le résultat final est, en général, plutôt somptueux. On voit clairement que son univers est constitués de paysages épiques, de planètes hostiles et de héros esseulés, tout ce que j’aime :
Comme d’habitude, je vous invite à aller faire un tour sur sa page Facebook, et sur sa chaîne Youtube où les dessins sont filmés en speed-painting.
Moi aussi, moi aussi je dessine ! c’est rigolo le crayon, le papier, enfin plutôt la tablette graphique que j’ai acheté pour retoucher les photos il y a plus de quatre ans, c’est plus simple pour enlever un bouton dégueulasse sur la peau parfaite de jeune fille de 100 ans. Malheureusement pour moi, le dessin, c’est pas mon dada, quand je dessine, je ressemble plutôt à ça :
Mais bon voilà, j’ai réussi à trouver le temps de faire deux dessins dans la douleur, (j’ai des ampoules). J’ai pas l’habitude de passer autant de temps dessus, généralement, je gribouille sur un bout de feuille quand je suis au téléphone avec une secrétaire qui m’ennuie à me demander de rechercher une somme d’argent perdue pour savoir si on a bien payé un fournisseur le tout sur un logiciel aussi pourri que MSDOS. En fait non, MSDOS était quand même plus userfriendly (format C:\ POWAA).
Trêve de bavardages, j’ai voulu mon petit vélo, maintenant, je pédale (big up à ma tante pour cette expression !) :
Quitte à être ridicule, j’ai tenté un dessin au trait et on voit ce que ça donne : un coup de crayon parfait qu’un parkinsonien m’envierait à peine. Antoine m’a dit un jour : « le plus dur, ce sont les perspectives » du coup, j’ai essayé de commencer par là. Peut-être aurais-je dû commencer par apprendre à tenir un stylo.
J’ai colorié (colorié ? ben non, il n’y a pas de couleur, t’es con ou quoi ?) le tout en Cinquante nuances de Grey, parce que le SM ça plait à la ménagère de plus de cinquante ans et que du coup, ça la ramènera sur le blog. Euh attendez, je m’égare.
Temps : 6H (et oui, vous me direz : « tout ce temps perdu, tu aurais dû le consacrer à autre chose ! » Et vous avez raison, mais je persiste et signe, « dans dix ans » qu’il a dit Antoine, « dans 10 ans, tu feras des traits droits ! »)
Satisfaction : 70% (Bah ouais, je m’auto-congratule, c’est pour m’encourager à continuer, personne ne le fera à ma place!)
Après cet essai, j’ai décidé que le trait ce n’était pas pour moi et je me suis tout naturellement dirigé vers le digital painting (quitte à être dans la difficulté, autant se noyer dedans) avec mes doigts cette fois-ci. J’ai passé énormément de temps sur celui-ci, ma femme ne m’a pas vu pendant deux jours ! Pour une première, je trouve que je m’en suis pas trop mal sorti, surtout que je suis parti de zéro, même s’il reste plein de défaut.
Alors, ouais, au début mon idée était de créer une ville futuriste qui aller se faire brûler la gueule par mon volcan. Finalement, l’intégration de la ville a été beaucoup trop complexe et j’ai laissé tomber l’idée pour faire un volcan qui rigole ! (C’est cool non un volcan qui rigole ? non ? Ouais bon hein, mon remake futuriste de Pompéi c’est pour quand je serai grand !)
Pour vous donner un ordre d’idée de l’amélioration fulgurante de ma technique, voici ma première esquisse:
Désolé pour la qualité, mais comme j’ai spammé Antoine avec les étapes successives en prenant mon écran en photo avec mon téléphone, parce que c’est plus rapide que d’exporter à chaque fois, je n’ai que ça – quand je dis « spammé », je déconne pas, j’ai compté, je lui ai envoyé 58 messages en 48h (et je ne compte pas mes nombreux « LOL ») rien que sur ce dessin avec mes doutes, mes colères, mes craintes, mes pleurs et il m’a même pas envoyé chier ! L’expression de Corinne (New big up !) « Il est gentil Antoine ! » (le dire avec un accent du sud dans la bouche d’un parisien, sinon, ça ne fonctionne pas) prend tout son sens ici –
En vrac, ce que j’ai appris :
A lier un calque de réglage avec un seul et unique calque en appuyant sur la touche Alt en le créant et en cochant la case de « l’écrêtage de masque j’sais plus quoi »
Intégrer une texture en mettant mon calque en mode « superposition ». C’est pas forcément ce qui est recommandé, c’est en bidouillant que j’ai finalement trouvé ça et ça m’a dépanné.
Qu’il vaut mieux créer des groupes de calques et les nommer pour pouvoir s’y retrouver
Utiliser les brosses de Photoshop
Créer mes propres brosses
Importer et utiliser les brosses des autres (les palmiers !)
Rajouter de l’ombre et du relief en créant un calque « densité linéaire + » et en peignant dessus
Créer un effet de flotte en utilisant le filtre « Rendu->Fibres »
Peindre un ciel en utilisant différentes couleurs
Que pour avoir des jolis dégradés, il vaut mieux travailler en mode 16 bits
Que faire un « rendu->fibres » en mode 16 bits, ça ne marche pas sur mon ordinateur, que ça fait planter Photoshop et qu’il faut le faire sur un autre fichier puis importer la texture.
Que je ne suis pas encore assez bon pour créer une ville en voie de destruction ><
Temps : 12H sans compter le temps de me faire couler une vingtaine de cafés.